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L'appel de la horde

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Angelique-Andthehord

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Au nom du rock n roll qui nous unit !
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Angelique-Andthehord

Devant moi, la fille brune aux cheveux raides...

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SOLITUDE ET DÉSARROI

Bon, tant mieux, après tout ! Pas besoin de frapper - « il » aurait pu m'entendre ! - Pas besoin d'attendre que la porte s'ouvrît ; vite, je m'engouffrai dans l'appartement - bien à l'abri à la maison, ouf ! - et refermai la porte derrière moi.

Je voulus dire à ma mère :

«        Pourquoi t'as laissé la porte ouverte ? Y a un méchant...   »

mais je ne la vis pas, ni mon père, ni mon grand frère, ni ma grande s½ur ; personne. J'avais tellement hâte de les trouver pour me délivrer de mon fardeau, me réfugier sous leur protection et entendre leurs paroles rassurantes ; que le cauchemar fût terminé !

Je ne voulus pas crier pour les appeler, « il » aurait pu m'entendre. J'aurais voulu me guider au son de leurs voix pour savoir dans quelle pièce ils étaient, puis les y rejoindre et leur dire à voix basse :

«        Chut !  Taisez-vous ! « Il » va vous entendre.   »

Hélas, moi-même, je n'entendis pas les éclats de voix habituels de ma famille. Rien du tout, on aurait dit que la maison était déserte, que j'étais toute seule et que, d'un instant à l'autre, « il » allait entrer dans l'appartement en traversant les murs et surgir devant moi. Je percevais déjà sa présence à proximité.

«        C'est moi qui dois gagner. Sinon...

-        Ça s'peut pas !   »

me dis-je pour tenter de mettre fin au cauchemar.

Du coup, ça me donna le courage d'avancer, de persister à chercher ma famille. Il fallait que je la trouvasse avant lui. Dans mon empressement, j'ouvris... la première porte qui se trouvait sur mon chemin... la porte des cabinets, donc... et trouvai ma mère dans son bain.

Quelle idiote ! Chercher les gens aux cabinets, ça ne se fait pas. Alors, voilà : elle allait me gronder, me dire de sortir et de l'attendre derrière la porte, sans écouter ce que j'avais à dire.

C'était grave, ce que j'avais à dire. Ne peut-on pas passer outre la pudeur quand c'est très grave ? « Il »... « il »... « il »... était là ! Il avait trouvé ma mère avant moi.

Le monstre se tenait debout derrière la baignoire, derrière la tête à ma mère (comme s'il avait voulu lui faire un shampooing). Je ne pouvais pas parler à ma mère sans qu'il entendît. Elle ne le voyait pas. Il allait la tuer et je ne pouvais pas la prévenir. Je n'étais même plus capable de parler sans bégayer et je m'attendais à ce qu'elle me grondât et me demandât de sortir, sans m'écouter.

Je détestais les cauchemars !

SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 9 : Sex, drugs and rock n roll

section 4 sur 27
http://lappeldelahordelivre.blogspot.fr/2010/09/chapitre-9.html#solit
Tags : trouble, angoisse, peur, impuissance, effroi
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#Posté le mercredi 12 avril 2017 05:25

LE RELAIS N'EST PAS RASSURÉ

Aujourd'hui, il venait de lui retirer le bandeau qu'il avait mis devant ses yeux depuis bien longtemps. Maintenant, elle s'en souvenait ; elle se souvenait de tout. Aujourd'hui, elle voyait tout le mal qu'elle avait fait tout au long de sa vie mais c'était trop tard. Elle ne pouvait plus rien changer. Elle lui appartenait – son âme lui appartenait – et elle n'avait plus qu'à attendre qu'il vînt la chercher.

Son seul espoir de salut tenait à ce qu'elle pût transmettre son message à quelqu'un dont l'âme était encore pure. Elle n'avait trouvé que moi. Elle me pria de bien vouloir accepter ce message, si tant est que je l'eusse trouvée gentille.

Comme je répondis : « d'accord », elle glissa dans ma main un rouleau de papier, dans mon oreille le mot « courage » et disparut. C'est à partir de là que le rêve se transforma en cauchemar.

Tout était calme, trop calme...

«        Pourquoi  « trop » calme ? ça veut rien dire «  trop » calme. C'est normal que ça soit calme puisque chuis toute seule. Pourquoi j'ai peur d'être dans un cauchemar ?   »

On aurait dit qu'« il » était là, quelque part, caché derrière un mur et qu'il allait surgir devant moi d'un moment à l'autre. On aurait dit qu'il avait le pouvoir de traverser les murs...

«        Ça s'peut pas ! C'est mon rêve. C'est moi qu'imagine.   »

 Mais la peur était toujours là ! Peur de quoi ? Du monstre, pardi ! L'imagination s'en fiche de mes réflexions, le rêve suit son histoire. La raison ! Se raccrocher à la raison ! Vite !

«        Qu'est-ce que je fais toute seule sur le palier du premier ? Il faut rentrer à la maison... Quoi encore ?... Ah ! oui : dans ma main, le paiement du loyer. Faut que je le porte à papa et maman.   »

Dans la réalité et pour de vrai, c'était à mes parents que les locataires venaient régulièrement payer leurs loyers.

Voilà, c'était ça, la responsabilité trop lourde pour moi : le poids de l'immeuble que je sentais sur mes épaules. Je ne parle pas du poids des pierres de l'immeuble mais de sa responsabilité. Sensation étrange que j'éprouvais pour la première fois de ma vie. Sentiment de grandeur qui fit ma fierté un fragment de seconde, le temps que je réalisasse que cela impliquait que je devais combattre le monstre à l'approche pour protéger les locataires. Terreur !

«        Papa ! Maman ! Au sec... ! T'es toute seule dans tes rêves. Gogole !   »

Vite ! Je montai l'escalier. Passant devant la porte de l'appartement de Pépère, je me mis à trembler de la tête aux pieds.

«        Qu'est-ce que t'es faible !   »

me dis-je.

«        Mais non, c'est pas ça...   »

me répondis-je.

... mais Pépère était la dernière personne qu'« il » avait emportée, ce qui aurait pu vouloir dire que son appartement était le dernier endroit où « il » avait marché. N'était-ce pas son pas que j'entendais derrière la porte ? D'un instant à l'autre, il allait la traverser et surgir devant moi. Je n'aimais pas les cauchemars !

«        Ça s'peut pas !   »

me dis-je pour en sortir.

Je n'avais plus que quelques enjambées à parcourir pour rentrer à la maison et me réfugier au milieu de mes parents. Je trouvai la porte de notre appartement entr'ouverte. Bizarre ! Maman la tenait tout le temps fermée, en principe, exprès pour empêcher les voleurs et les méchants d'entrer. Et là, justement maintenant...

SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 9 : Sex, drugs and rock n roll

section 3 sur 27
http://lappeldelahordelivre.blogspot.fr/2010/09/chapitre-9.html#relais
Tags : mort, angoisse, vieille, cauchemar, raison
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#Posté le lundi 03 avril 2017 05:21

ELLES VINRENT LE PARLER D'UN MONSTRE

«        Ça t'est jamais arrivé de rêver que t'étais poursuivie par un monstre ? Alors, tu cours, tu cours mais plus tu avances, plus tes pieds s'enfoncent dans le sol et tu as du mal à les soulever. Alors, tu cours au ralenti et le monstre est juste derrière toi, prêt à t'attraper. Alors, tu voudrais crier, appeler au secours mais aucun son ne sort de ta gorge. Ça t'est jamais arrivé ?

-        Ben non, jamais. Pourquoi, ça aurait dû ?

-        Euh, non mais, toutes les deux, on a fait exactement ce même cauchemar, quand on était petites. Alors, on se demandait si toi aussi.   »

me dirent Maman et Nani, un soir, avant d'aller me coucher. Charmant !

«        On t'a pas dit ça pour te faire peur. Tu veux dormir dans la chambre à Nani ?

-        Non, non. Ça va. J'me sens pas avoir peur mais y a un truc qui me paraît bizarre, dans votre histoire : si on est tout seul dans ses rêves, à quoi ça sert d'appeler au secours ?...   »

En ce temps-là, quand quelqu'un mourait, la personne avec qui il était marié était condamnée à porter le deuil tout le reste de sa vie. C'est pour ça qu'on voyait tout le temps plein de vieux et de vieilles tous de noir vêtus. Drôle de spectacle ! On ne pouvait pas faire un pas dans la rue sans que la mort se rappelât ainsi au souvenir du vivant.

Il y avait une locataire comme ça, dans l'immeuble, au premier étage. Elle me faisait penser à la vieille dame de Babar : une petite vieille gentille, longiligne, avec des habits noirs et un chignon blanc.

Une nuit, je rêvai d'elle.

Elle était désemparée : « il » allait bientôt venir la chercher. Il avait déjà emporté son mari. C'était lui aussi qui avait emporté mon Pépère.

«        Pépère a pas été assassiné. Il est mort parce qu'il était vieux.   »

objectai-je.

La vieille dame me demanda de l'écouter sans l'interrompre. Elle avait l'air si affolé qu'on aurait dit qu'elle était dans un cauchemar. Alors que moi, ça allait : je ne sentais aucune impression de cauchemar dans mon rêve.

Elle admit que Pépère n'avait pas été assassiné... au sens où l'entendent les mortels. « Il » est un monstre terrible qui emporte les êtres vivants de cette terre dans le monde invisible ; une puissance surnaturelle qu'elle ne voulait pas nommer. Il avait déjà emporté son mari. C'était lui aussi qui avait emporté mon Pépère. Son tour – à elle - était pour bientôt. Elle le savait.

Elle ne pouvait pas lui échapper parce qu'elle avait commis le mal toute sa vie. Pourtant, elle était gentille. Toute sa vie, elle avait voulu faire le bien. Toute sa vie, elle avait accepté de nombreux sacrifices au nom de ce qu'elle avait cru être le bien mais elle s'était trompée. Elle s'était trompée parce que, toute sa vie, « il » l'avait aveuglée pour lui faire confondre le bien et le mal.

SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 9 : Sex, drugs and rock n roll

section 2 sur 27
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Tags : famille, deuil, peur, mort, tourment
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#Posté le lundi 27 mars 2017 12:34

LA DERNIÈRE IMAGE

Le monstre aux trois apparences s'arrêta dans son élan et se tint devant moi, sans me toucher.

Passé l'effet de surprise, il répéta avec confiance son argument habituel :

«        C'est mon c½ur qui bat.

-        Eh ben... laisse-le à la maison, ton c½ur qui bat ! Enlève-le avant de te présenter devant moi !

-        J'peux pas. Si le singe meurt, l'ange retourne au ciel, loin de toi. Le singe a prêté son corps à l'ange pour lui permettre de marcher sur la terre au-devant de toi et avec toi. Il est gentil. S'il fait des bêtises, gronde-le mais aime-le ! C'est mon c½ur qui bat pour toi.   »

A ce moment-là, il se passa... rien du tout. C'était à moi de parler mais le rêve ne raconta pas que je disse quoique ce soit. Le nuage qui nous entourait était tant silencieux qu'on aurait entendu une puce sauter. Bien que je fusse dans un rêve, c'était moi toute seule qui devais réfléchir et décider de ma réponse, sans me réveiller.

«        Bon d'accord, dis-je. Tu peux garder le singe mais enlève le hérisson !

-        Le hérisson ?

-        Ben, oui : tes longs poils durs et piquants, c'est pas le singe, c'est le hérisson. C'est ça qui me fait mal quand tu me sers le cou avec ton bras.   »

Le monstre tendit les bras devant lui pour regarder ses poils piquants et se parla à lui-même à voix haute, genre :

«        Tient ! C'est toujours là, ça ? Ça fait pas partie de ce rêve, en principe. C'était dans mon cauchemar... je me souviens : c'est la protection que je m'étais inventé contre le vieux monstre. Ha ! Ha ! Ça m'a suivi jusqu'ici ? C'est marrant !   »

Relevant les yeux vers moi, il hocha la tête avec un sourire amusé et me répondit :

«        Oui, ça, j'veux bien l'enlever. Avec toi, j'en ai pas besoin.   »

Il se défit de son hérisson comme d'une panoplie de déguisement qu'il laissa tomber par terre.

Marchant tous deux côte à côte, nous allâmes jusque derrière le donjon de l'école des garçons, à l'abri des regards.

Je me retrouvai ainsi seule avec le monstre derrière le donjon mais je n'avais pas beaucoup peur, d'autant qu'il avait bien voulu se défaire pour moi d'une de ses apparences, la plus monstrueuse des trois : l'agressivité.

Nous ne restâmes pas longtemps seuls : ma maîtresse (du cours préparatoire) vint voir derrière le donjon ce qui s'y tramait. Ça m'a fait peur ! Pas pour moi...

Ma maîtresse du cours préparatoire, elle était toujours gentille avec nous, les filles. Par contre, avec les garçons, rien que dans la réalité, elle était drôlement sévère. Alors, dans un rêve, où les peurs sont amplifiées par l'irrationnel, un adulte sévère à vite fait de devenir un monstre cauchemardesque.

Le hérisson ! Le garçon venait juste de se séparer de ce bouclier - pour me faire plaisir - parce qu'il se croyait à l'abri de ses cauchemars. Plus rien ne recouvrait ni ne protégeait son vulgaire corps de singe.

«        Et si la maîtresse s'aperçoit que le garçon a un corps de singe !   »

Voilà ce qui me traversa l'esprit quand ma maîtresse (du cours préparatoire) vint jeter un regard derrière le donjon. Alors, vite ! Je me mis face à elle, devant le garçon, pour qu'elle ne le vît pas.

Une autre nuit, mon rêve revint, celui du garçon au corps de singe qui était avec moi derrière le donjon de l'école des garçons, et je le pressai de remettre sa cuirasse, avant que n'apparussent ses monstres de cauchemar.

«        On sait jamais  !   »

Il ramassa à mes pieds et réajusta à ses poignets de larges bandes de cuir serties de pointes d'acier. A mes yeux, il redevint le monstre aux trois apparences garçon-singe-hérisson ; et je l'acceptai ainsi.

Il leva le poing, l'ouvrit, me montra la paume de sa main et me dit d'un ton grave :

«        Regarde ma main ! Elle a pas de piquants. Elle est douce. Elle est pour toi.   »

Il posa sa main sur ma joue en me regardant profondément dans les yeux.

Ce fut la dernière image du rêve, celle pour laquelle il était venu. Cette histoire n'eut plus jamais ni suite ni modification.

Je ne te prends pas trop la tête avec mes rêves ? Nan parce que j'en ai un autre à te raconter.

SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 9 : Sex, drugs and rock n roll

section 1 sur 27
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Tags : monstre, rêve, garçon, histoire, enfance
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#Posté le samedi 21 janvier 2017 15:22

LE NUAGE À MA RESCOUSSE

Le lendemain soir, j'allai me coucher dans mon lit qui était dans ma chambre. L'idée de Nani me paraissait un jeu amusant.

Une fois couchée, les yeux fermés, j'imaginai le décor ; j'imaginai que j'y étais et que je me transportais dans ce fameux nuage, là-haut, entre le gymnase et le donjon (si tant est qu'il y eût un donjon dans l'école des garçons). J'imaginai vaguement que j'y vis les filles de Courbevoie et que je leur dis :

«       Il faut enlever la phrase : « tue le singe ».   »

C'était un peu succinct. Après avoir laissé vadrouillé mes pensées sur deux ou trois idées quelconques qui me passaient par la tête, je recommençai à imaginer l'histoire - à partir du moment où je montais dans le nuage - un peu plus précisément pour essayer de m'en convaincre (pour de faux : c'est un jeu d'enfant).

Il en fut ainsi plusieurs fois, jusqu'à ce que je glissasse dans un demi-sommeil. A partir de là, mon imagination devint plus riche. Aux détails que je construisais mentalement s'en ajoutèrent spontanément d'autres que ma volonté n'avait pas conçus. Je me laissai prendre au jeu de cette interaction conscient-subconscient.

Arrivant dans le nuage, je trouvai les filles endormies, inattentives. Je les secouai un peu et ça les fit râler. Alors, j'expliquai que c'était Nani qui m'avait envoyée parce qu'elle n'aimait pas la phrase : « tue le singe » et qu'elle voulait qu'on la changeât.

«       Tue le singe ?   »

répétèrent-elles en émergeant.

En fait, si elles n'avaient jamais réagi à cette phrase, c'est parce qu'elles ne l'avaient pas entendue ou qu'elles n'y avaient pas fait gaffe. D'autres avaient entendu mais - comme les premières, autour, ne réagissaient pas - elles s'étaient dit que ça ne devait pas être bien grave.

En y réfléchissant, les filles trouvèrent que si, c'était grave et qu'il fallait changer le scénario. Une fille proposa une phrase qui me parut débile mais je n'avais pas la loi : ce n'était même pas moi qui avais réagi à la phrase « tue le singe », j'avais seulement été envoyée.

«       Alors !...   »

dirent des filles.

Ce n'était pas le moment de se chamailler. Il fallait nous unir, unir nos pouvoirs. Certaines filles parlèrent même d'appeler les maîtresses à la rescousse. Cela ne me parut pas une bonne idée.

Un brouhaha se fit entendre derrière les filles. C'étaient des grandes de Courbevoie, des grandes s½urs qui venaient se joindre à nous. Du coup, je voulus voir Nani, voir si c'était possible qu'elle fût dans mon rêve pour de vrai...

Je rêvai que j'étais debout, les pieds par terre mais on aurait dit que le nuage était descendu avec moi sur le sol. Je n'y voyais rien, hormis une silhouette qui avançait dans le brouillard.

L'image du monstre aux trois apparences devint plus distincte au fur et à mesure qu'il approchait. Il marchait à ma rencontre, d'un pas normal et calme, n'inspirant aucune méfiance. Néanmoins, je l'observais bien attentivement, les bras croisés, sans perdre mon sang-froid.

Je vis se dessiner sur son doux visage un petit sourire en coin. Cela voulait dire qu'il s'entendait avec son singe pour me sauter dessus comme un sauvage.

Avant qu'il n'eût le temps de bondir, je pointai vers lui un doigt accusateur et feignis la sévérité en clamant :

Les animaux domestiques sont interdits à l'école !   »

SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 8 : Rock n roll et bonnes m½urs

section 13 sur 13
http://lappeldelahordelivre.blogspot.fr/2010/09/chapitre-8.html#nuage
Tags : rêve, imagination, tentative, sommeil, histoire
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#Posté le vendredi 13 janvier 2017 12:58

LES MOTS DE TOUT LE MONDE

-         J'peux pas changer. C'est la phrase qu'est comme ça. Tout l'monde dit ça.

-         Tout l'monde ?

-         Ben... oui... je sais pas. Ça me fait penser à la phrase : « Va-t'en ! T'es pas ma copine. » C'est tout le monde qui dit exactement la même phrase. Je le savais. Je l'avais rêvé.  »

C'était lors d'un de mes premiers jours à la grande école. Dans la cour de récréation, toutes les filles vers qui j'étais allée, pour m'en faire des copines, m avaient chassée en me disant :

«       Va-t'en ! T'es pas ma copine.   »

Toutes avaient dit exactement ces mots-là, exactement sur le même ton. C'était bizarre, quand même !

Hé, ben ! La nuit précédente, je l'avais rêvé : j'avais rêvé d'un méchant monsieur qui me disait qu'il m'empêcherait de me faire des amies en mettant la même phrase dans la bouche de toutes les filles vers qui j'irais.

«       Tu trouves pas ça bizarre ? Nani ! J'ai peur. T'es sûre que chuis bien toute seule, dans mes rêves ? Si t'es capable de maîtriser les rêves, viens dans le mien ! Me laisse pas toute seule !

-         P'têt que j'y suis d'jà, dans ton rêve. Je me souviens qu'au début, tu m'avais dit qu'toutes les filles de Courbevoie étaient dans ton rêve mais que tu les voyais pas parce qu'elles étaient cachées dans un nuage. Alors, on peut considérer que j'y suis aussi.

-         Mais non, pas toi. J'parlais seulement des filles qui sont à l'école, à Courbevoie.

-         Moi aussi, chuis à l'école à Courbevoie.

-         Mais toi, t'es grande. T'es au lycée.

-         Ecoute ! J'te propose une chose. J'chais pas si ça va marcher. J'ai pas la prétention de maîtriser les rêves mais ça coûte rien d'essayer.

-         Qu'est-ce que c'est ?

-         Dans ton rêve (dans ton imagination), « tue le singe » est la phrase que tout le monde dit donc c'est ensemble qu'il faut la changer. Demain soir - si tu dors dans ta chambre - avant de t'endormir, imagine-toi que tu montes dans le nuage et que tu demandes aux filles de Courbevoie d'unir leurs pouvoirs pour modifier le passage du rêve où (tout le monde) dit : « tue le singe ». Pense à toutes les filles de Courbevoie que tu connais ! Moi, j'en ferai autant de mon côté : je me coucherai de bonne heure et, avant de m'endormir, je m'imaginerai appeler toutes les filles de Courbevoie que je connais pour leur demander de se joindre à vous.

-         Et si ça marche pas ?

-         On aura rien perdu à essayer.

-         Et pourquoi on essayerait pas d'abord avec la phrase « Va-t'en : T'es pas ma copine » ?

Tu fais c'que tu veux. Moi, je me concentrerai sur la phrase : « Tue le singe ». C'est celle-là qui me gêne le plus.  »

SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 8 : Rock n roll et bonnes m½urs

section 12 sur 13
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Tags : impuissance, tristesse, solitude, union, priorité
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#Posté le samedi 07 janvier 2017 04:25

LE SENS DE LA MAÎTRISE

En réaction à mes paroles, le monstre ria, me lâcha enfin et me dit :

«       D'accord. J'arrête de t'embêter. Viens ! C'que j'ai à t'montrer, c'est plus important.   »

C'est là que le rêve devint incohérent. Toutes les nuits, je rêvai que le monstre aux trois apparences me sautait dessus. Toutes les nuits, je rouspétais :

«       T'avais dit que tu le ferais pus !  »

Toutes les nuits, il se lamentait :

«       C'est pas moi. C'est le singe.

-         Eh, ben ! Tue le singe ! ordonnais-je.

-         J'peux pas : c'est mon c½ur qui bat   » ...

et je me réveillais en plein milieu de la nuit.

Et voilà, c'était pareil toutes les nuits. C'était devenu un rêve qui ne rimait plus à rien, qui ne racontait plus rien... qui s'endormait dans le sommeil de l'inexistence.

On avait essayé. Tant pis !

«       Tu lui demandes de tuer le singe ?   »

Dans la bouche de Nani, on aurait dit que c'était quelque chose de grave.

C'est vrai que je disais de tuer le singe mais ça ne pouvait pas être grave puisque ce n'était qu'un rêve : ça ne risquait pas de tuer un animal pour de vrai. Je ne disais ça que pour faire peur au monstre – comme les grandes personnes quand elles font les gros yeux - pour qu'il comprît qu'il fallait qu'il arrêtât de m'embêter.

«       D'façon, t'as bien dit que, quand je dors, chuis toute seule dans mon lit, toute seule dans mes rêves, tout seule avec mon imagination donc, si je dis de tuer le singe, j'fais de mal à personne. Hein, Nani ?

-         Non, tu ne fais de mal à personne à part à toi-même. Moi, je crois que, quand on dort, il faut s'évertuer à faire de beaux rêves. Sinon, maîtriser ses rêves ne me parait pas avoir beaucoup de sens. Il me semble que, moi, si j'entendais le mot « tuer » dans mes rêves, j'essayerais de l'effacer, de le remplacer.

-         Tu essayerais ? T'es pas sûre d'y arriver ? Moi, j'maîtrise pas mes rêves. Quand je dors, je suis seulement spectatrice. Si mon rêve raconte que je dis : « tue le singe », c'est pas vraiment moi qui le dis, c'est mon rêve. J'peux pas changer.

Ça coûte rien d'essayer.

SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 8 : Rock n roll et bonnes m½urs

section 11 sur 13
http://lappeldelahordelivre.blogspot.fr/2010/09/chapitre-8.html#sens
Tags : rêve, créature, singe, soeur, sévérité
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#Posté le mardi 20 décembre 2016 10:33

UN RÊVE SANS NOM

-         La question n'est pas de savoir si je pense à lui ou pas. Depuis que je sais que le monstre n'est pas Camille, c'est comme si un invité était parti d'entre le monstre et moi. On peut se permettre des choses qu'on se serait pas permis en présence de Camille.

-         Tu continues pourtant à voir en lui un monstre ?

-         Oui : il a un visage humain et le corps d'un animal donc c'est un monstre. Camille est sorti du rêve, le monstre est resté.   »

Il s'agit d'un rêve que je faisais souvent la nuit. Je ne peux pas dire quand ça avait commencé. Je sais que je m'étais mise à le rêver très fort après l'histoire du gymnase mais il est probable que je l'eusse déjà fait quand j'étais en maternelle. Peut-être même qu'il était encore plus vieux ; peut-être qu'il naquit avec moi.

C'était quand j'étais en maternelle que Nani avait enrichi mon vocabulaire d'un mot nouveau en me demandant :

«       Comment il s'appelle, ton amoureux ?   »

Je n'avais pas compris à quoi elle avait voulu faire allusion. L'amour, je le connaissais. Il était partout : dans la famille, dans le soleil qui se reflétait sur les pierres, dans les yeux des passants, dans les ailes des papillons... Un « amoureux », je n'avais pas la moindre idée de ce que cela pouvait être.

Pressée par l'insistance de Nani, j'avais finalement considéré que le rôle de mon amoureux - tel qu'elle me l'avait décrit - revenait à celui des garçons de ma classe qui s'appelait Camille.

M'en étant convaincue, j'avais associé le Camille à un rêve qui, lui, n'avait pas de nom. Ainsi, dans un premier temps, le concept de l'amoureux de maternelle m'avait aidé à prendre conscience du rêve ; surtout que Camille me faisait beaucoup moins peur que le monstre. Un amoureux, ça me faisait toujours un peu peur parce qu'il s'en faillait de peu qu'il ne blessât mon c½ur. En revanche, le monstre de mes cauchemars me terrifiait bien trop pour que je pusse seulement le regarder en face. Dès lors que Camille était dans le rêve, ça allait mieux.

Petit à petit, je m'étais familiarisée avec ce personnage un peu braque, un peu agité mais pas très méchant. C'était un monstre de cauchemar mais un petit monstre, inoffensif et animé par l'amour.

Il n'empêche qu'à chaque fois, il se jetait sur moi, me serrait le cou et m'écorchait avec ses piquants. Même si je me disais que ce n'était qu'un rêve et que j'avais presque pas peur, son étreinte m'étouffait. Même si rien de rationnel ne le justifiait, j'éprouvais un besoin physique de me réveiller pour respirer, comme si j'avais eu la tête sous l'eau.

A chaque fois, dans le rêve, je lui disais que jamais je ne le suivrais de la sorte, que s'il voulait que je vinsse avec lui derrière le donjon pour me montrer quelque chose – comme il  le prétendait - il fallait qu'il me laissât marcher gentiment à côté de lui, sans me brusquer, sans me bousculer. Il ne m'écoutait jamais, cet abruti !

C'était à l'époque où j'en étais arrivée là de mon rêve que j'avais croisé Camille sur les marches de la poste et que je m'étais rendu compte que son visage n'était pas celui que je voyais dans mon rêve. Lorsque, la nuit, le monstre revint me sauter dessus comme un fou, il m'apparut qu'il n' était pas Camille. Je le regardai différemment et, me débattant sous son étreinte, je criai spontanément :

«       Tu le sais que je te suivrai jamais comme ça. Tu le fais exprès rien que pour serrer ton sale corps de singe mâle contre moi !   »

Je n'aurais jamais osé dire ça à Camille. Ma timidité, elle était restée sur les marches de la poste.

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Tags : rêve, intimité, monstre, s½ur, amoureux
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#Posté le lundi 12 décembre 2016 09:22

CE N'EST QU'UN REFLET

-         D'accord. Suivons cette hypothèse ! Si tu racontes ton histoire dans un livre, tout le monde te regardera. Dès lors, tu cesseras d'exister.

-         Mais non ! C'est pas pareil.

-         Ah ! Bon. Pourquoi ?

-         Qu'on écrive un livre ou qu'on n'en écrive pas, on a toujours au moins un lecteur.

-         Ah ?

-         Ben oui : c'est Dieu. Il est partout, il voit tout mais quand on va aux cabinets, il détourne le regard parce que y a rien à voir.

-         Oui mais moi, par exemple, qu'est-ce qui me dit que, dans ton livre, tu vas pas raconter des choses qui devaient rester dans la famille ?

-         Tout le monde détourne le regard quand il entre dans les cabinets et qu'y a déjà quelqu'un qu'a oublié de fermer le verrou. Les lecteurs, c'est tout le monde. Si j'me trompe et qu'j'écris quelque chose qui les regarde pas, ils passeront à côté sans le voir. Si j'me trompe trop souvent et qu'j'écris plein de choses qui les regardent pas, ils jetteront mon livre à la poubelle en disant : « j'l'aime pas, c'livre : il est caca ».

-         Bon, d'accord. Si tu l'envisages comme ça, j'veux bien continuer.

-         Pourquoi ? Sinon, tu voulais pas continuer à être ma grande s½ur ?

-         Ça me fait plaisir d'être la s½ur de ma p'tite Doudoune mais avoir un écrivain dans ma famille, je me demandais si ça me laissait libre de mon intimité. Ce que tu viens de dire me parait bien.

-         Mais p'têt que chuis pas capable de faire un livre qui reflète la réalité.

-         Pourquoi pas ?

-         Parce que, dans la famille, çui qu'on entend le plus, c'est Caki. Par contre, quand je pense à mon livre, j'le vois nulle part. On dirait qu'j'ai rien à écrire, sur lui.

-         Ça m'étonne pas. Quand on est entre nous, il est exubérant ; il parle beaucoup, même pour ne rien dire. Par contre, s'il y a du monde à la maison, il se met dans un coin et se fait oublier. Il est très effacé, en société.

-         Mais moi, j'voudrais bien parler de lui, dans mon livre. C'est mon Caki, j'en suis fière. J'voudrais le présenter à mes lecteurs.

Lance-lui une invitation ! [...]Alors, donc, tu disais : depuis que tu penses pus à Camille, ton rêve a changé ?

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1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 8 : Rock n roll et bonnes m½urs

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Tags : narration, écrivain, famille, intimité, livre
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#Posté le samedi 03 décembre 2016 07:48

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