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L'appel de la horde

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Angelique-Andthehord

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Au nom du rock n roll qui nous unit !
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Angelique-Andthehord

Devant moi, la fille brune aux cheveux raides...

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LE CADAVRE QUI FAISAIT SEMBLANT DE VIVRE

J'étais sur le point de m'effondrer quand, en plus, j'entendis murmurer à mon oreille quelques mots qui me firent sursauter :

«        C'est moi qui dois gagner. Sinon...

-        Ça s'peut pas !   »

murmurai-je machinalement, voulant effacer le cauchemar.

J'attendis que ma mère me grondât et me demandât de sortir pour pouvoir dire enfin du monstre : « et lui, qu'est-ce qu'il fait là ? » mais les choses ne se passèrent pas ainsi.  Ma mère n'eut pas le temps de réagir que le monstre avait déjà mis un bandeau sur ses yeux et un bâillon sur sa bouche, après m'avoir adressé un sourire narquois. Et moi, j'étais épouvantée.

Je savais bien que, dans la réalité, quand on a un bandeau sur les yeux, on ne peut plus rien voir du tout et qu'on sait que c'est le bandeau qui empêche la vision. Je savais aussi très bien que, dans la réalité, quand on a un bâillon sur la bouche, on ne peut plus rien dire du tout, à part « mmm... mmm... ». Dans la réalité, en jouant avec mon grand frère et ma grande s½ur, il était déjà arrivé qu'il me missent une écharpe sur les yeux en guise de bandeau ou sur la bouche en guise de bâillon. Alors, je savais ce que c'était.

Dans mon cauchemar, quand ces objets furent posés sur les yeux et la bouche de ma mère, il devinrent invisibles. Alors, elle me regarda en souriant et me dit d'une voix douce et réjouie :

«        Tu as vu cette magnifique journée que nous avons ? Ouvre donc les volets, pour que nous profitions de ce beau rayon de soleil !   »

Quoi ?! Quelle importance, le temps qu'il fait, quand on est en plein cauchemar ? Et depuis quand y avait du soleil dans mes rêves nocturnes ? Qu'est-ce qu'il faisait là ? Et puis, cette façon de parler, c'était pas ma mère. En plus, dans la réalité, elle m'avait toujours interdit d'ouvrir les volets, sous prétexte qu'elle avait peur que je tombasse par la fenêtre. Devais–je obéir quand même ?

Alors que je restais là sans bouger, pétrifiée de stupeur, ma mère sortie de son bain et vint vers moi, sans s'habiller ni même se sécher. Elle me prit par la main et me dit d'une voix vide :

«        Que veux-tu que nous fassions ensemble, aujourd'hui ?   »

Après, il y a un passage du cauchemar qui est un peu flou dans mes souvenirs. Tout ce que je sais, c'est que le monstre aurait voulu que je me satisfisse de ce semblant de mère disposé à faire mes quatre volontés alors que moi, je voulais qu'elle sortît de sa torpeur et qu'elle redevînt elle-même ; quitte à ce qu'elle m'opposât son caractère, quitte à ce qu'elle me grondât. Je voulais ma vraie maman.

Finalement, il m'apparut que ce corps vide et nu dont je tenais la main était le cadavre de ma mère, que le monstre l'avait tuée, que j'étais seule face à lui et que j'étais en train de lui tenir tête en refusant de me satisfaire de ce semblant de mère disposé à faire mes quatre volontés (mais que ce n'était qu'un cauchemar). Je retirai donc ma main de celle du cadavre qui s'en alla gésir par terre et la suite du cauchemar redevint plus nette dans mes souvenirs.

SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 9 : Sex, drugs and rock n roll

section 5 sur 27
http://lappeldelahordelivre.blogspot.fr/2010/09/chapitre-9.html#vivre
Tags : effroi, cauchemar, incohérence, panique, mère
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#Posté le samedi 29 avril 2017 12:51

UN PRECIEUX DON

On dit que les adultes possèdent la raison ; on dit que la vérité sort de la bouche des enfants. Ce sont deux visions complémentaires.
Quand j'abordais toutes sortes de réflexions avec Maman, j'aimais bien lui demander :
«       Qu'est-ce que tu en pensais, toi, quand tu avais mon âge ?  »
mais, chaque fois, elle me répondait :
«       Rien du tout. J'aurais jamais eu l'idée de penser à des trucs comme ça à ton âge.  »
Bizarre ! Elle disait que c'était parce que le goût de la philosophie ne lui était venu qu'à l'âge adulte. Pourtant, elle se défendait d'avoir été un enfant bête. Soi-disant, la plupart des enfants ne réfléchissent pas aux choses auxquelles je réfléchissais, pas même Kaki et Nani à mon âge.
Maman n'aimait pas faire des compliments aux enfants sous prétexte que ça enorgueillit. Elle finit malgré tout par admette, avec toute la famille, que j'étais douée d'une intelligence particulière.
Elle émit quand même une restriction, considérant que l'intelligence est, certes, un don inné mais que son développement dépend des soins de l'entourage.
Ok !
Il n'empêche que si je n'avais pas, dès le début de la maternelle, dressé un mur imaginaire entre la « maîtresse » et moi pour l'empêcher de manipuler mes pensées, si je n'avais pas persisté à maintenir ce mur dressé tout au long de ma scolarité, mon intelligence aurait été sabotée sans que nul n'eût jamais pu faire le constat de son existence.
C'est marrant, la manière dont les périodes se succèdent, dont les faits se synchronisent.
D'abord, il y eut l'époque où je demandais tout le temps aux grandes personnes :
«       Qu'est-ce que t'en pensais, toi, quand t'avais mon âge ?  »
N'ayant eu l'intention que de dialoguer avec les enfants qu'elles avaient été, j'avais ainsi amené les grandes personnes à comparer mon intelligence à celle des enfants des temps passés. Cela avait abouti, dans mon entourage familier, à la prise de conscience de mon intelligence.
Cette période fut immédiatement suivie d'une autre période qui devait aboutir à une autre prise de conscience.


SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE 
chapitre 4 : Les garçons de maternelle
section 8 sur 13
 
Tags : intelligence, enfance, philosophie, mère, âge
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#Posté le mardi 04 novembre 2014 11:54

Modifié le mercredi 25 mars 2015 07:04

LA PROMESSE DE VERITE

Nani me demanda :
«       Y a un garçon qui t'a tapée ?  »
Cela chassa de mon esprit l'image d'épouvante qui me paralysait. J'éclatai en sanglots et répondis :
«       Oui.  »
Du coup, Maman et Nani focalisèrent sur ce détail.
«       C'est pas grave. Faut pas pleurer pour ça. Ils sont méchants, les garçons : ils tapent, ils tirent les cheveux... faut pas t'occuper d'eux. Fais-toi des copines et si un garçon t'embête, va le dire à la maîtresse !  »
Je ne comprenais pas pourquoi Maman et Nani accablaient ainsi les garçons. Ça ne me plaisait pas parce que, dans la classe, quand le garçon aux cheveux blonds et bouclés m'avait regardée, j'avais vu qu'il était malheureux.
Pour contrebalancer les accusations de Maman, j'ajoutai :
«       Y a aussi une fille qui m'a tapée.  »
Maman et Nani se mirent à blablater à propos des enfants méchants et des enfants gentils, d'éviter les premiers et de devenir amie avec les seconds...
Ça n'avait aucun sens ! Au jardin d'enfants, jamais aucun enfant ne m'avait tapée ; quand Papa et Maman et leurs amis se recevaient, jamais leurs enfants ne me tapaient. Gentils ou méchants, les enfants ne tapent pas absurdement.
Si Maman et Nani avaient si bien deviné qu'un garçon m'avait tapée en l'espace d'une seule matinée d'école, ça prouvait bien qu'il se passait quelque chose au niveau de l'école.
Ça m'étonnait, d'ailleurs, de la part de Maman et Nani, qu'elles accusassent un petit enfant de méchanceté sans même chercher à comprendre le pourquoi de son geste.
C'est ce que je voulus expliquer en disant d'un ton grave :
«       C'est pas plus la faute du garçon que la mienne, s'il m'a tapée.
-        Tu as raison, répondit Nani. En cas de conflit avec un enfant de ton âge, c'est bien de te rendre compte que les torts sont partagés entre lui et toi mais une fois que te t'en es rendu compte, il faut bien rejeter la faute sur quelqu'un. L'autre dira toujours que c'est toi, la fautive. Alors, fais-en autant ! Accuse-le pour te protéger ! Sinon, tu te feras piétiner.
-        Mais non, c'est pas ça.
-        Alors, quoi ?
-        Je sais bien que moi, j'étais gentille et que je méritais pas qu'on me tape. C'est pas moi qui lui ai donné envie de me taper ; c'est l'école. C'est ce qui se passe à l'école qui rend les enfants comme ça.
-        Te dis pas ça ! sinon, t'arriveras jamais à te plaire, à l'école.
-        Je sais.  »
J'avais du mal à parler entre les sanglots mais ça y était : j'avais au moins réussi à faire comprendre que je ne pouvais pas me plaire dans cette école.
Non ! Pas encore. Nani continua d'insister, prétendant que je pouvais quand même me plaire à l'école, qu'il me suffisait, pour ce faire, d'oublier ce que je venais de dire, d'oublier que le système scolaire était à la source de mon « conflit » avec le garçon.
Après tout, s'il m'avait tapée, c'est qu'il avait voulu voir en moi la source de son malheur (effectivement généré par le système scolaire, soit). Il fallait, pour me plaire à l'école, que j'en fisse de même, que je me vengeasse sur lui en le traitant de méchant.
Lasse, je dis d'une voix vide :
«       « Oui, j'ai vu. C'est bien comme ça que ça se passe à l'école mais moi, je peux pas faire ça. J'ai promis.
-        T'as promis ? demanda Maman en fronçant les sourcils. Qu'est-ce que tu as promis. ? A qui t'as promis ?
-         A moi. Quand j'étais dans l'école et que j'avais le droit de choisir de ne pas y retourner, je me suis promis de ne jamais oublier ce que vivent les enfants qui y sont prisonniers. Si on m'avait dit plus tôt qu'on m'obligerait à y retourner, je me serais pas promis mais, maintenant, c'est trop tard : la promesse est dans mon c½ur. J'ai pas envie de parler de l'école. Depuis tout à l'heure, je me force pour vous faire comprendre mais si vous voulez pas comprendre, c'est pas la peine. Laissez-moi tranquille ! J'veux aller dans ma chambre, m'allonger et fermer les yeux  »...


SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 4 : Les garçons de maternelle
section 10 sur 10
Tags : école, mère, soeur, dialogue, garçon
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#Posté le vendredi 11 juillet 2014 08:04

UNE VIE QUI S'EFFONDRE

La rentrée des classes eut lieu le matin. J'allai à l'école en suivant le conseil de Nani :
«       « Pour aimer l'école, il faut chasser de ton esprit tous ses points négatifs et te concentrer uniquement sur la raison pour laquelle tu y vas.  »
Le midi, Maman vint me chercher et me ramena à la maison. Kaki et Nani devaient revenir du lycée vingt minutes plus tard, ce qui laissait à Maman le temps de préparer le repas.
Dans la cuisine, je regardais silencieusement Maman qui se concentrait sur son nouvel emploi du temps et sur ses casseroles quand Nani arriva tout à coup.
Maman lui demanda :
«       Ben ! Comment ça se fait que t'es déjà là ?  »
Nani répondit, toute excitée :
«       J'ai couru pendant tout le chemin : j'avais hâte que Doudoune me raconte sa première matinée d'école.  »
Nani se tourna vers Doudoune et lui demanda :
«       Alors, raconte ! C'était bien, l'école ?  »
Doudoune, c'était moi.
Pauvre Nani ! Elle était si fière que sa Doudoune allât à l'école ! Du coup, je décidai de reporter à plus tard ce que j'avais à dire et répondis :
«       Oui.  »
Ma voix tremblante, mon absence de sourire et les larmes que je n'arrivais pas bien à contenir jetèrent quand même un froid. Maman détacha son attention de ses casseroles et Nani me demanda d'un ton hésitant :
«       Alors, tantôt, t'y retournes ?
-        Non, pas tantôt, expliquai-je. J'irai plutôt demain.  »
En fait, il était tout à fait hors de question que je retournasse dans cette école, même pas pour faire plaisir à ma famille, même pas pour une heure. Tout ce que je pouvais faire, c'était leur dire, genre :
«       J'irai plus tard... j'irai un autre jour... on verra...  »
reculer l'échéance jusqu'à ce que cette histoire d'école tombât dans l'oubli.
Alors, un jour, je leur en reparlerais. Je leur dirais :
«       Tu te souviens, l'école ? C'était pas pour moi, tu sais   »...
Maman et Nani insistèrent :
«       Tantôt aussi, faut y aller.  »
Cela dura ainsi un long moment. Leur entêtement me faisait beaucoup souffrir. Les longues heures que je venais de passer dans cette école m'avaient fait tant de mal ! J'avais besoin d'aller dans ma chambre, de m'allonger, de fermer les yeux et de me dire :
«       C'est fini. Tout va bien.   »
Maman et Nani continuaient à me tarauder pour que j'acceptasse d'y retourner. Pour mettre fin à ce tourment, je demandai explicitement :
«       Chuis pas obligée, d'y aller ?
-        Non. L'école maternelle, c'est pas obligatoire.  »
répondit Nani.
Ouf ! Quel soulagement, enfin ! Je n'avais plus qu'à conclure :
«       Alors, j'y vais pas.  »
Avant de parler, j'avais besoin de reprendre mes esprits et de respirer. J'étais encore sous le choc.
Pendant ce temps-là, j'entendis Maman dire à Nani :
«       Ben non. Faut pas lui dire ça !  »
me replongeant dans l'angoisse.
Mon Dieu ! Qu'elle était lourde !
Moi, je savais que je n'étais pas obligée d'aller à l'école ; c'est ce qui avait été convenu. Vu ce qui se passait dans l'école maternelle, je ne pouvais pas accepter d'y retourner. Il fallait que Maman se mît ça dans la tête, que ça lui plût ou non. C'est comme ça, il y a des choses qu'on ne peut pas accepter.
Je la regardai droit dans les yeux et reformulai ma question :
«       Chuis pas obligée d'y aller, à l'école ?  »
Elle se mit à tergiverser, à dire je ne sais quoi, un blabla quelconque.
Je reformulai ma question :
«       Chuis pas obligée d'y aller, à l'école ?  »
Elle ne voulait pas répondre franchement. Elle cherchait à me faire craquer pour que je cédasse.
Oui, bien sûr, j'avais les nerfs qui lâchaient, étant donné ce que j'avais vécu tout au long de la matinée et subissant, maintenant, la menace d'y retourner.
J'explosai :
«       Même si tu me donnes une fessée pour me faire dire que je veux bien retourner dans l'école maternelle, je le dirai pas. Chuis pas obligée d'y aller, à l'école ?  »
Nani s'interposa :
«       Oh ! Non, Maman. Lui donne pas de fessée ! Pas aujourd'hui, quand même !  »
N'ayant plus d'autre moyen de pression, Maman me répondit :
«       Si, c'est obligé. Faut y aller.  »
Je sentis en moi un effondrement total. Nani me retint pour ne pas que mon corps s'écroulât sur le sol.
Maman demanda :
«       Qu'est-ce qui s'est passé? Explique !  »
Je voulais en finir. Ressasser cette histoire par-dessus le marché, c'était au-dessus de mes forces. Pourtant, il fallait que je parvinsse à répondre à la question de Maman. C'est ma seule chance de faire respecter mon choix.
Il s'était passé beaucoup de choses qui me donnaient envie de pleurer mais il ne fallait pas que je pleurasse si je voulais arriver à parler. Il fallait que j'allasse à l'essentiel, que je dénonçasse le plus grave.
Oh ! Je savais bien ce que c'était, le plus grave. J'ouvris la bouche pour l'exprimer mais aucun son ne put sortir de ma gorge.


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1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 4 : Les garçons de maternelle
section 9 sur 10
Tags : école, liberté, conflit, mère, garçon
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#Posté le samedi 28 juin 2014 05:59

LE BON USAGE DE L'AMITIE

Je ne croyais pas pouvoir faire comprendre cela à la fille du rocher. Je n'avais même pas essayé. Cependant, quand elle m'avait dit :
«       T'as qu'à y aller, sur ton tourniquet...  »
je m'étais mise à penser tout haut, debout à côté d'elle. Pendant ce temps-là, elle était restée accroupie, la tête baissée, remuant la terre avec son seau. Je croyais qu'elle ne m'écoutait même pas, que je n'avais plus qu'à m'en aller...
Elle se leva soudain, me prit la main et me dit :
«       Alors, viens ! Entre dans mon jeu ! C'est facile : fais comme moi et répète ce que je dis !  »
C'est ainsi qu'elle devint mon amie.
Plus tard, Maman m'appela parce qu'il était l'heure de rentrer à la maison pour goûter. Avant de partir, je souhaitai retourner auprès de mon amie pour lui dire au revoir et l'embrasser, comme il est d'usage entre amis. Maman me le permit, à condition que je me dépêchasse.
Je courus vers la fille du rocher et la pris dans mes bras. De son côté, elle se dégagea promptement de mon embrassade, me jeta un regard trouble et me demanda :
«       Qu'est-ce qui te prend ?
-        Ben, je viens te dire au revoir parce qu'il faut que je rentre à la maison pour goûter.  »
répondis-je.
En fait, ce qui l'avait choquée, ce n'était pas la raison de mon départ.
«       Pourquoi je t'embrasserais ? J'te connais pas !  »
me dit-elle.
«       Ben si. C'est moi. On a joué ensemble. Tu te rappelles pas ?  »
Je n'y comprenais rien. Je regardai autour de moi pour m'assurer qu'il n'y avait pas là une autre fille qui lui ressemblait. Où était passée mon amie ?
Finalement, j'eus la confirmation que c'était bien elle quand je l'entendis répéter ce qu'elle m'avait dit tout à l'heure :
«       Je joue avec tous les enfants que je rencontre sur mon rocher, un jour toi, un jour quelqu'un d'autre... »
Elle ajouta alors :
«       ...mais j'embrasse pas tout le monde et n'importe qui. J'embrasse seulement ma mère. »
Derrière moi, au loin, une voix appela :
«       Angélique ! Angélique !  »
C'était ma mère qui me pressait de revenir.
Désemparée, je redescendis du rocher en pleurant. Ce que voyant, ma mère gronda :
«       Tu ne vas tout de même pas faire une comédie pour rentrer, non ?
-        E veut pas m'embrasser, è m'connait pas ; j'suis pas son amie.  »
expliquai-je au milieu de mes sanglots.
Ayant vu la scène de loin, la dame, à qui Maman avait adressé la parole à notre arrivée, appela sa fille et s'enquit de la raison de mes pleurs.
Gentiment, elle dit à sa fille, en parlant de moi :
«       Eh, bien ! Embrasse la petite fille !  »
La fille du rocher eut un geste de recul et regarda sa mère avec un air interrogateur, comme s'il lui eut paru que m'embrasser fût contraire aux usages.
La dame précisa dans un sourire :
«       Par politesse, ça se fait.  »
Comme si une barrière de passage à niveau venait d'être levée, la fille s'avança et me fit la bise.
La dame se baissa vers moi et me dit :
«       Tu veux être son amie ? Elle s'appelle Caroline. Tu t'en souviendras ?  »
C'était quand j'avais quatre ans et demi.


SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 4 : Les garçons de maternelle
section 5 sur 10
Tags : amitié, politesse, enfance, bise, mère
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#Posté le samedi 10 mai 2014 08:50

Modifié le mercredi 25 mars 2015 06:44

INFORMATION TENEBREUSE

En plus, vu ce qu'elle m'avait permis de connaître sur la procréation, si je tombais enceinte, elle n'aurait vraiment pas pu me reprocher de l'avoir fait exprès.
C'était quand j'avais six ans. J'étais entrain de jouer dans ma chambre, bien tranquillement, sans rien demander à personne. Ma mère vint me voir et m'expliqua que le bébé sort du ventre de la mère par les « voies naturelles ».
Elle précisa que certaines mères négligent de donner cette information à leurs filles qui finissent par s'imaginer qu'il faut ouvrir le ventre de la mère pour en faire sortir le bébé. Pire, autrefois, on induisait les enfants en erreur en leur racontant des inepties, genre :
«       Les garçons naissent dans des choux et les filles dans des roses  »,
ou encore
«       Ce sont les cigognes qui apportent les bébé aux parents  ».
Quant à moi, j'avais la chance d'en savoir plus que la plupart des petites filles de mon âge parce que j'avais une mère qui, elle, au moins, sait éduquer ses enfants.
Ayant écouté son explication jusqu'au bout, je demandai :
«       Qu'est-ce que c'est, les voies naturelles ?  »
Ma mère me répondit d'un ton un peu sec, comme si j'abusais dans la stupidité :
«       Mais, enfin ! Tu sais bien : quand tu vas aux cabinets.
-        Tu veux dire que, euh... c'est le même chemin que la nourriture ?  »
Voyant que je faisais bien la différence entre ce qu'il convient de dire ou ne pas dire, ma mère se radoucit et me répondit :
«       Non, non. Pas la nourriture, la boisson.
-        Mais les bébés, c'est gros pour passer par là.
-        Oui mais la nature est bien faite. Le corps s'élargit pour permettre le passage du bébé et reprend ensuite sa forme initiale. Voilà, tu sais tout.
-        Il y a encore un truc que je ne comprends pas : au départ, le bébé, comment il fait pour entrer dans le ventre de la mère ?  »
C'est à ce moment-là que tout a basculé. Comment que je me suis fait engueuler !
«       Mais, enfin ! Angélique ! T'as pas honte de poser des questions comme ça ! Tu trouves pas que t'en sais déjà assez ? tu voudrais aussi savoir ce qui concerne les hommes ? C'est pas beau d'être curieuse comme ça. Si on a inventé les vêtements, c'est pas pour voir ce que se passe en dessous.
-        Mais non, mais...
-        Ça suffit ! je ne te dirai plus rien.  »
Je n'ai rien compris. Pourquoi ma mère me parlait-elle des hommes ? Je n'imaginais pas qu'ils eussent une part active en l'occurrence. Selon moi, faire des bébés, c'était une affaire de femmes exclusivement. Je croyais que ce n'était qu'après la naissance que la mère offrait l'enfant à l'homme de son choix qui, par reconnaissance, en devenait le père.
Ce n'est pas après avoir été si vertement réprimandée que j'aurais osé revoir mon point de vue concernant le rôle de l'homme.


SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 3 : La bêtise de l'amour
section 8 sur 9
Tags : éducation sexuelle, mère, dialogue, lecture, enfance
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#Posté le mercredi 26 février 2014 11:39

LE GRIMOIRE SACRE

A l'âge de neuf ans, un jour, j'en vins à parler de viol avec ma mère. Ce n'était pas du tout son genre de parler de choses comme ça et je croyais qu'elle allait me rabrouer.
A la place, elle me dit d'un ton tranquille :
«       Parle ! Je t'écoute.  »
Elle me laissa vider mon sac, comme si de rien n'était mais dès que tout eut été dit, elle évoqua la Bible.
C'était inattendu et surprenant. Ça me faisait penser aux gens des campagnes qui, autrefois, faisaient leur signe de croix à tout bout de champ, par superstition, pour éloigner le mauvais sort (comme dans les films, à la télé).
De même, on eût dit que ma mère avait sorti la Bible (de sa bouche) pour purifier son appartement et tout ce qui avait été souillé par la notion de viol.
«       Oui, c'est exactement ça  »
Précisa ma mère.
Je trouvais ça parfaitement grotesque et protestai :
«       En plus, tu avais dit que ce sont les paroles des grandes personnes qui sont moches, que moi, j'avais le droit de dire mes pensées de petite filles. Tu me laisses parler et, après, tu mets la Bible entre nous comme si j'avais dit quelque chose de moche !
-        Je ne te reproche rien, répondit ma mère. J'éprouve seulement le besoin de me référer à la Bible. Pourquoi émets-tu cette réticence ? Ça te gêne ?
-        Non. Je dis pas que je veux pas. Je trouve ça bizarre, c'est tout...  »
Cela me paraissait d'autant plus étrange que j'avais l'impression que le livre de la Bible avait été matériellement posé au milieu de nous, alors que ma mère en avait seulement mentionné le mon. On aurait dit de la magie. De la même façon, j'eus l'impression que ma mère ouvrît le livre au hasard quand elle parla spontanément de... mon rêve du roi Hérode.
«       Qui t'a dit que j'avais rêvé du roi Hérode ?
-        Toi.  »


SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 2 : Le massacre d'Hérode
section 8 sur 10
Tags : mère, enfance, dialogue, Bible, viol
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#Posté le mardi 22 octobre 2013 10:52

Modifié le mardi 24 mars 2015 07:54

L'ECOLE DU BON DIEU

Pendant que je disais cette phrase, ma mère en dit une autre que je n'écoutai pas. Je n'en entendis que le dernier mot : « Bible ».
Qu'est-ce que la Bible venait faire là ? Tu me diras : qu'est-ce que l'école venait faire là, aussi ? Après tout, c'est le principe de la papote : quand un sujet est écumé, on enchaîne sur n'importe quel autre. Du reste, puisque j'ai déjà donné mon opinion sur l'école en d'autre occasion, laissons ici la religion entrer dans mon propos.
L'inconvénient majeur de la religion, c'est que, tous les dimanches matins, il fallait rester une heure bien sage et bien mignonne à côté des parents que écoutaient du blabla de grandes personnes.
A côté de ça, c'est déjà arrivé qu'on me dise un truc genre :
«       T'as l'la chance, toi, qu'tes parents t'emmènent à la messe. Moi, mes parents, ils veulent pas m'y emmener parce qu'ils y croient pas. Alors, moi, j'connais rien, sur Dieu.  »
Moi, j'avais pas l'impression d'y connaître grand-chose, même en allant à la messe tous les dimanches. Le blabla de la messe, je n'y entendais rien ; pour moi, c'était du petit nègre. Après, une fois que la messe était finie, nous ne reparlions pas de son contenu à la maison. Mes parents considéraient que chacun de nous doit être libre d'y puiser ce dont il a besoin. C'est Dieu qui choisit quelles paroles doivent entrer dans les oreilles d'un tel.
Quand même, moi, il y avait des fois où j'avais envie d'en savoir plus. A l'âge de six ou sept ans, quand j'avais commencé à savoir lire et écrire, j'avais voulu lire la Bible et Maman avait bien voulu me la confier. J'avais donc entrepris de la lire mais ça n'en restait pas moins de petit nègre. Chaque phrase appelait de nombreuses questions, tant sur la signification des mots, que sur le sens général et que sur l'interprétation subtile. Or, étant donné que la Bible renferme un très grand nombre de phrases, ma mère et ma grande s½ur jugèrent préférable de me la confisquer sous prétexte que je posais trop de questions.
Par contre, à neuf ans, j'avais le droit d'aller au « catéchisme » pour recevoir un enseignement religieux. J'étais super contente ! J'y appris que « HLM » signifie « habitation à Loyer Modéré ». C'était toujours du petit nègre.
De retour à la maison, j'avais annoncé fièrement à ma mère ce que je venais d'apprendre. Elle en avait été mécontente et avait accusé ma prof de caté d'utiliser la religion pour faire passer un message politique. Elle en avait conclu que ce n'était plus la peine que je retournasse au catéchisme parce que je n'y recevrais jamais aucun enseignement religieux.
Moi, j'avais quand même voulu y retourner. Même si la prof de caté s'était un peu trompée de sujet de conversation, elle était gentille. Le catéchisme, c'était drôlement plus sympa que l'école et puis, quand je lui fis part du mécontentement de ma mère, elle argua que de parler de Dieu, ce n'est pas facile.


SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 2 : Le massacre d'Hérode
section 5 sur 10
Tags : mère, blabla, Dieu, Bible, catéchisme
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#Posté le samedi 14 septembre 2013 07:12

Modifié le mardi 24 mars 2015 07:50

UN TIC NERVEUX

Ma mère me demanda :
«       Pourquoi tu fais ce geste ?  »
Machinalement, pendant que je cherchais à me remémorer la signification du mot « avortement », j'avais levé mon avant-bras gauche à l'horizontale, à hauteur de mon abdomen et, avec ma main droite, je le serrais, le lâchais, le resserrais et ainsi de suite.
«       J'en sais rien, moi, pourquoi je fais ce geste. C'est un tic.  »
Ah ! Ces tics !
La première fois que j'en avais entendu parler de tics, c'était quand j'avais cinq ans. Il avait fallu que je portasse des lunettes mais c'était casse-pieds parce que ça glissait tout le temps sur le nez. Au début, j'eus tendance à froncer le nez pour essayer de les remonter sans avoir à porter la main au visage.
Ma mère me prévint :
«       Ne fais pas ça ! Sinon, ça va devenir un tic.  »
Effectivement, je constatai par la suite que la plupart des enfants qui portaient des lunettes avaient ce tic mais pas moi. J'étais bien contente d'avoir échappé à ça.
Hélas, à la place, jeus plein d'autres tics ; des gestes apparemment inutiles que je faisais et répétais souvent malgré moi. C'était d'autant plus énervant que mon grand frère, qui était toujours le premier à s'en apercevoir, s'en servait tout le temps pour se moquer de moi. En plus, lui aussi, il avait plein de tics, alors... j'en avais marre, moi, à la fin !
Ma mère me dit un jour :
«       C'est pas grave. C'est fréquent d'avoir des tics, quand on est enfant. Ça passera. Le mieux, c'est de t'en faire une raison.  »
En fait, il s'avéra que lorsque je me laissais agacer par les moqueries de mon grand frère, je faisais de plus en plus ces gestes, par nervosité ; au contraire, si je décidais que je n'en avais rien à fiche, je parvenais à me contrôler et à faire disparaître ces tics... jusqu'à ce que d'autres réapparaissent. J'en pris mon parti.
Justement, donc, un nouveau tic était apparu et ce fut ma mère qui s'en rendit compte la première : je m'étais mise à serrer et desserrer mon avant-bras gauche avec ma main droite, sans raison apparente. Je ne pouvais pas m'en empêcher, c'était plus fort que moi.
Je levai le bras vers ma mère pour lui montrer mon nouveau tic. J'en rigolais mais même mon rire était nerveux, tandis que ma main droite s'abattait de plus en plus violemment sur mon avant-bras gauche, à m'en faire mal.
Ma mère regarda d'un air effaré et s'écria :
«       Y aura pas d'avortement ! Pas pour toi ! Tu supporterais pas. Heureusement qu'on en a parlé longtemps à l'avance. Faut pas que tu vives ça. Maintenant, je le sais et je saurai reconnaître le danger s'il s'approche de toi. Je te protégerai.  »
Ce problème d'avortement qui semblait si fortement préoccuper ma mère me paraissait très lointain. J'avais d'autres problèmes qui me rendaient la vie bien amère et face auxquels je me sentais bien seule... Je ne sais pas pourquoi les adultes s'intéressent tant à l'avenir et si peu au présent.
 «  Heureusement qu'on en a parlé longtemps à l'avance. » avait dit ma mère. Suivant ce raisonnement, je demandai :
«       Si je t'avais fait la description de l'école longtemps avant de découvrir que ça existe pour de vrai, tu ne m'obligerais pas à y aller ?  »


SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 2 : Le massacre d'Hérode
section 4 sur 10
Tags : tic, gestes, moquerie, nerveux, mère
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#Posté le mardi 03 septembre 2013 11:25

Modifié le samedi 21 mars 2015 08:19

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