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L'appel de la horde

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Angelique-Andthehord

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Au nom du rock n roll qui nous unit !
http://lappeldelahorde.blogspot.fr

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Angelique-Andthehord

Quelle rabat-joie ! En quoi ça la concernait...

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LE SPECTATEUR DE LA MONTAGNE

Et puis, je me dis que puisque c'était un rêve et qu'on est tout seul dans ses rêves, il n'y avait pas de monstre, pour de vrai ; qu'il n'y avait rien du tout et qu'il suffisait que je m'en convainquisse pour que le cauchemar s'effaçât.

«        Feinte classique mais inefficace, répondit le monstre. Tu n'es pas seule « dans » tes rêves, tu es seule « avec » tes rêves. Réfléchis ! »

Quoi ? Mais quand est-ce qu'il allait s'arrêter, ce cauchemar ! Et je courais, courais...

Je me remémorai l'air perplexe de ma mère et de ma grande s½ur quand - dans la réalité - je leur avais demandé à quoi ça sert, dans la mesure où on est tout seul dans ses rêves, d'y appeler au secours. Parce que, ma mère et ma grande s½ur, elles m'avaient raconté que, aussi bien l'une que l'autre, dans leur cauchemar d'enfance, se voyant poursuivies par le monstre dans les sables mouvants, elles avaient voulu appeler au secours mais aucun son n'avait pu sortir de leur gorge.

Moi, c'est marrant, mais depuis le temps que le monstre me poursuivait, ça ne m'était même pas venu à l'esprit d'essayer de crier au secours. Il faut dire que ça ne servait à rien, puisque, dans ce cauchemar, j'étais la dernière survivante de l'immeuble. Néanmoins, il me semblait que, moi, ma gorge n'était pas plus prisonnière que mes pieds et que si je voulais crier au secours, le monstre ne pourrait pas m'en empêcher.

Du coup, j'ouvris la bouche et émis un éclatant :

«        Au secours !   »

En réponse, un garçon apparut de derrière la chaîne de montagnes qui est située du côté où le soleil se lève... à moins que ce ne soit du côté où le soleil se couche... ou peut-être ni l'un ni l'autre... je n'en savais rien, moi ! J'étais nulle en géographie, de toute façon.

Non, je dis ça parce que je vis la tête du garçon s'élever au-dessus des montagnes. En plus, avec ses boucles blondes, on aurait dit le soleil qui poignait. En fait, la chaîne de montagnes, je la vis sur ma gauche, dans la continuité des gradins.

Qu'est-ce qu'il faisait dans mon rêve, celui-là ? Il n'était ni un membre de ma famille ni un locataire de l'immeuble. Qu'avait-il à voir avec mon appel au secours ?

Quand il vit le tableau, le garçon en fut effrayé et me cria :

«        Le laisse pas t'attraper ! Après toi, ce sera mon tour.   »

J'accélérai donc, forte de ce nouveau soutien. J'accélérai, donc, pour moi, pour...

«        Qui es-tu ?    »

demandai-je.

Le garçon me répondit d'un hochement de tête, signifiant qu'il ne savait pas plus que moi quel lien nous unissait ; pourquoi mon appel au secours l'avait atteint ; pourquoi il surgissait en spectateur de mon cauchemar ; pourquoi il était celui qui me suivait sur la liste des victimes du monstre, ce qui faisait de moi son bouclier et de lui mon supporter. Qui était-il vis-à-vis de moi, ce garçon inconnu qui vivait de l'autre côté de la montagne ?

SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 9 : Sex, drugs and rock n roll

section 7 sur 27
http://lappeldelahordelivre.blogspot.fr/2010/09/chapitre-9.html#specta
Tags : rêve, raison, fuite, peur, renfort
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#Posté le samedi 06 mai 2017 07:57

D'UNE ÉPREUVE SPORTIVE

«        Réfléchis !   »

J'étais seule avec le monstre. Il était à, à peine, un mètre de moi. Alors, je me mis à courir, à courir... je traversai les murs et courus bien au-delà de l'immeuble mais le monstre était encore à un mètre derrière moi. Il me poursuivait.

Je tâchai de courir plus vite, encore plus vite et vis se profiler devant moi un terrain de course, tandis que le monstre était toujours à un mètre de moi.

Je me dis que si je tombais sur le terrain de course, je devrais entrer en compétition avec le monstre, me mesurer à lui. Cette perspective me fit très peur (d'autant que je n'étais pas d'une nature sportive).

Une alternative s'offrit à moi : sur ma droite, je pus discerner d'obscurs marécages. Cela me parut l'endroit idéal pour me cacher, brouiller la piste ; pour que le monstre perdît ma trace.

«        Réfléchis !   »

J'étais sur le point d'y bifurquer quand me revint en mémoire l'histoire que ma mère et ma grande s½ur m'avaient racontée, un soir, dans la réalité ; l'histoire de ce fameux cauchemar qu'elles avaient fait pareillement, l'une et l'autre, quand elles étaient petites :

«        Alors tu cours, tu cours mais plus tu avances, plus tes pieds s'enfoncent dans le sol et tu as du mal à les soulever. Alors, tu cours au ralenti et le monstre est juste derrière toi, prêt à t'attraper...   »

les sables mouvants ! Sans doute, Maman et Nani étaient là, coincées dans ces marécages mais je ne pouvais pas les en délivrer tant que le monstre était derrière moi.

Du coup, je courus droit devant moi. Dès qu'ils touchèrent la piste du terrain de course, mes pieds devinrent légers et rapides ; de plus en plus légers, de plus en plus véloces et moi, je courus  plus vite que je n'avais jamais couru. Malgré tout, le monstre était toujours à un mètre de moi, prêt à m'attraper.

«        Réfléchis !    »

Plus je courais vite, plus le monstre courait vite de sorte que je n'étais pas encore parvenue à le distancer. Mais alors, s'il était capable de courir si vite, pourquoi ne m'avait-il pas rattrapée plus tôt ? Était-ce par cruauté qu'il faisait durer cette course-poursuite ? Et quand il poursuivait Maman et Nani dans les marécages et qu'elles couraient au ralenti, pourquoi rêvaient-elles qu'il était sur le point de les rattraper au lieu de rêver qu'il les attrapait ? Parce que ses pieds, à lui aussi, étaient pris dans les marécages ?

Je m'aperçus soudain qu'à force de réfléchir, j'avais ralenti mon pas. Vite ! J'accélérai de nouveau, autant que le rêve me le permettait ; vite ; très, très vite.

«        Réfléchis !   »

Pendant ce temps-là, le monstre restait toujours inexorablement à un mètre derrière moi, à me dire de réfléchir. Alors, je courais, je courais, sans m'essouffler, sans me fatiguer (puisque je dormais), mais à quoi bon ?

«        Tu ne cours pas pour gagner de la distance. Tu cours pour gagner du temps. Réfléchis !  »

Les menaces du Monstre me firent peur et j'accélérai encore, pour tenter de le distancer et atteindre le tournant. J'avais le sentiment que tout irait bien mieux dès lors que je l'aurais atteint.

En fait, j'avais déjà dû l'atteindre, ce tournant ; à chaque tour. Combien de fois, déjà, avais-je fait le tour du terrain ? Je n'en savais rien ; je n'y avais pas fait attention, tellement j'avais peur. Je me souvenais seulement avoir couru vers ce fameux tournant que je voyais en face de moi. En somme, j'étais revenue à mon point de départ.

C'était un terrain de course ordinaire : une grande piste rouge démarquée par des lignes blanches, de forme rectangulaire aux angles arrondis ; avec de la pelouse au centre du rectangle et tout autour ; et des gradins bordant la longueur de gauche. Moi, j'étais entrée dans le décor - suivie du monstre - sur la longueur de droite, de sorte que je tournais dans le sens inverse des aiguilles du monde. Enfin... théoriquement.

J'avais beau courir, je ne me voyais toujours pas l'atteindre, ce fichu tournant. Je n'étais même pas sûre de l'avoir déjà passé. Je ne me souvenais même pas si j'étais déjà passée devant les gradins. Pourtant, je courais vite : mes pieds touchaient à peine le sol. Pourquoi n'arrivais-je pas à rêver que j'atteignais mon tournant ?

«        Réfléchis !   »

Et pourquoi le monstre me donnait-il des conseils de maîtresse ? Quel rêve absurde !

SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 9 : Sex, drugs and rock n roll

section 6 sur 27
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Tags : fuite, cauchemar, décor, choix, défi
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#Posté le mercredi 03 mai 2017 09:45

LE CADAVRE QUI FAISAIT SEMBLANT DE VIVRE

J'étais sur le point de m'effondrer quand, en plus, j'entendis murmurer à mon oreille quelques mots qui me firent sursauter :

«        C'est moi qui dois gagner. Sinon...

-        Ça s'peut pas !   »

murmurai-je machinalement, voulant effacer le cauchemar.

J'attendis que ma mère me grondât et me demandât de sortir pour pouvoir dire enfin du monstre : « et lui, qu'est-ce qu'il fait là ? » mais les choses ne se passèrent pas ainsi.  Ma mère n'eut pas le temps de réagir que le monstre avait déjà mis un bandeau sur ses yeux et un bâillon sur sa bouche, après m'avoir adressé un sourire narquois. Et moi, j'étais épouvantée.

Je savais bien que, dans la réalité, quand on a un bandeau sur les yeux, on ne peut plus rien voir du tout et qu'on sait que c'est le bandeau qui empêche la vision. Je savais aussi très bien que, dans la réalité, quand on a un bâillon sur la bouche, on ne peut plus rien dire du tout, à part « mmm... mmm... ». Dans la réalité, en jouant avec mon grand frère et ma grande s½ur, il était déjà arrivé qu'il me missent une écharpe sur les yeux en guise de bandeau ou sur la bouche en guise de bâillon. Alors, je savais ce que c'était.

Dans mon cauchemar, quand ces objets furent posés sur les yeux et la bouche de ma mère, il devinrent invisibles. Alors, elle me regarda en souriant et me dit d'une voix douce et réjouie :

«        Tu as vu cette magnifique journée que nous avons ? Ouvre donc les volets, pour que nous profitions de ce beau rayon de soleil !   »

Quoi ?! Quelle importance, le temps qu'il fait, quand on est en plein cauchemar ? Et depuis quand y avait du soleil dans mes rêves nocturnes ? Qu'est-ce qu'il faisait là ? Et puis, cette façon de parler, c'était pas ma mère. En plus, dans la réalité, elle m'avait toujours interdit d'ouvrir les volets, sous prétexte qu'elle avait peur que je tombasse par la fenêtre. Devais–je obéir quand même ?

Alors que je restais là sans bouger, pétrifiée de stupeur, ma mère sortie de son bain et vint vers moi, sans s'habiller ni même se sécher. Elle me prit par la main et me dit d'une voix vide :

«        Que veux-tu que nous fassions ensemble, aujourd'hui ?   »

Après, il y a un passage du cauchemar qui est un peu flou dans mes souvenirs. Tout ce que je sais, c'est que le monstre aurait voulu que je me satisfisse de ce semblant de mère disposé à faire mes quatre volontés alors que moi, je voulais qu'elle sortît de sa torpeur et qu'elle redevînt elle-même ; quitte à ce qu'elle m'opposât son caractère, quitte à ce qu'elle me grondât. Je voulais ma vraie maman.

Finalement, il m'apparut que ce corps vide et nu dont je tenais la main était le cadavre de ma mère, que le monstre l'avait tuée, que j'étais seule face à lui et que j'étais en train de lui tenir tête en refusant de me satisfaire de ce semblant de mère disposé à faire mes quatre volontés (mais que ce n'était qu'un cauchemar). Je retirai donc ma main de celle du cadavre qui s'en alla gésir par terre et la suite du cauchemar redevint plus nette dans mes souvenirs.

SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 9 : Sex, drugs and rock n roll

section 5 sur 27
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Tags : effroi, cauchemar, incohérence, panique, mère
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#Posté le samedi 29 avril 2017 12:51

SOLITUDE ET DÉSARROI

Bon, tant mieux, après tout ! Pas besoin de frapper - « il » aurait pu m'entendre ! - Pas besoin d'attendre que la porte s'ouvrît ; vite, je m'engouffrai dans l'appartement - bien à l'abri à la maison, ouf ! - et refermai la porte derrière moi.

Je voulus dire à ma mère :

«        Pourquoi t'as laissé la porte ouverte ? Y a un méchant...   »

mais je ne la vis pas, ni mon père, ni mon grand frère, ni ma grande s½ur ; personne. J'avais tellement hâte de les trouver pour me délivrer de mon fardeau, me réfugier sous leur protection et entendre leurs paroles rassurantes ; que le cauchemar fût terminé !

Je ne voulus pas crier pour les appeler, « il » aurait pu m'entendre. J'aurais voulu me guider au son de leurs voix pour savoir dans quelle pièce ils étaient, puis les y rejoindre et leur dire à voix basse :

«        Chut !  Taisez-vous ! « Il » va vous entendre.   »

Hélas, moi-même, je n'entendis pas les éclats de voix habituels de ma famille. Rien du tout, on aurait dit que la maison était déserte, que j'étais toute seule et que, d'un instant à l'autre, « il » allait entrer dans l'appartement en traversant les murs et surgir devant moi. Je percevais déjà sa présence à proximité.

«        C'est moi qui dois gagner. Sinon...

-        Ça s'peut pas !   »

me dis-je pour tenter de mettre fin au cauchemar.

Du coup, ça me donna le courage d'avancer, de persister à chercher ma famille. Il fallait que je la trouvasse avant lui. Dans mon empressement, j'ouvris... la première porte qui se trouvait sur mon chemin... la porte des cabinets, donc... et trouvai ma mère dans son bain.

Quelle idiote ! Chercher les gens aux cabinets, ça ne se fait pas. Alors, voilà : elle allait me gronder, me dire de sortir et de l'attendre derrière la porte, sans écouter ce que j'avais à dire.

C'était grave, ce que j'avais à dire. Ne peut-on pas passer outre la pudeur quand c'est très grave ? « Il »... « il »... « il »... était là ! Il avait trouvé ma mère avant moi.

Le monstre se tenait debout derrière la baignoire, derrière la tête à ma mère (comme s'il avait voulu lui faire un shampooing). Je ne pouvais pas parler à ma mère sans qu'il entendît. Elle ne le voyait pas. Il allait la tuer et je ne pouvais pas la prévenir. Je n'étais même plus capable de parler sans bégayer et je m'attendais à ce qu'elle me grondât et me demandât de sortir, sans m'écouter.

Je détestais les cauchemars !

SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 9 : Sex, drugs and rock n roll

section 4 sur 27
http://lappeldelahordelivre.blogspot.fr/2010/09/chapitre-9.html#solit
Tags : trouble, angoisse, peur, impuissance, effroi
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#Posté le mercredi 12 avril 2017 05:25

LE RELAIS N'EST PAS RASSURÉ

Aujourd'hui, il venait de lui retirer le bandeau qu'il avait mis devant ses yeux depuis bien longtemps. Maintenant, elle s'en souvenait ; elle se souvenait de tout. Aujourd'hui, elle voyait tout le mal qu'elle avait fait tout au long de sa vie mais c'était trop tard. Elle ne pouvait plus rien changer. Elle lui appartenait – son âme lui appartenait – et elle n'avait plus qu'à attendre qu'il vînt la chercher.

Son seul espoir de salut tenait à ce qu'elle pût transmettre son message à quelqu'un dont l'âme était encore pure. Elle n'avait trouvé que moi. Elle me pria de bien vouloir accepter ce message, si tant est que je l'eusse trouvée gentille.

Comme je répondis : « d'accord », elle glissa dans ma main un rouleau de papier, dans mon oreille le mot « courage » et disparut. C'est à partir de là que le rêve se transforma en cauchemar.

Tout était calme, trop calme...

«        Pourquoi  « trop » calme ? ça veut rien dire «  trop » calme. C'est normal que ça soit calme puisque chuis toute seule. Pourquoi j'ai peur d'être dans un cauchemar ?   »

On aurait dit qu'« il » était là, quelque part, caché derrière un mur et qu'il allait surgir devant moi d'un moment à l'autre. On aurait dit qu'il avait le pouvoir de traverser les murs...

«        Ça s'peut pas ! C'est mon rêve. C'est moi qu'imagine.   »

 Mais la peur était toujours là ! Peur de quoi ? Du monstre, pardi ! L'imagination s'en fiche de mes réflexions, le rêve suit son histoire. La raison ! Se raccrocher à la raison ! Vite !

«        Qu'est-ce que je fais toute seule sur le palier du premier ? Il faut rentrer à la maison... Quoi encore ?... Ah ! oui : dans ma main, le paiement du loyer. Faut que je le porte à papa et maman.   »

Dans la réalité et pour de vrai, c'était à mes parents que les locataires venaient régulièrement payer leurs loyers.

Voilà, c'était ça, la responsabilité trop lourde pour moi : le poids de l'immeuble que je sentais sur mes épaules. Je ne parle pas du poids des pierres de l'immeuble mais de sa responsabilité. Sensation étrange que j'éprouvais pour la première fois de ma vie. Sentiment de grandeur qui fit ma fierté un fragment de seconde, le temps que je réalisasse que cela impliquait que je devais combattre le monstre à l'approche pour protéger les locataires. Terreur !

«        Papa ! Maman ! Au sec... ! T'es toute seule dans tes rêves. Gogole !   »

Vite ! Je montai l'escalier. Passant devant la porte de l'appartement de Pépère, je me mis à trembler de la tête aux pieds.

«        Qu'est-ce que t'es faible !   »

me dis-je.

«        Mais non, c'est pas ça...   »

me répondis-je.

... mais Pépère était la dernière personne qu'« il » avait emportée, ce qui aurait pu vouloir dire que son appartement était le dernier endroit où « il » avait marché. N'était-ce pas son pas que j'entendais derrière la porte ? D'un instant à l'autre, il allait la traverser et surgir devant moi. Je n'aimais pas les cauchemars !

«        Ça s'peut pas !   »

me dis-je pour en sortir.

Je n'avais plus que quelques enjambées à parcourir pour rentrer à la maison et me réfugier au milieu de mes parents. Je trouvai la porte de notre appartement entr'ouverte. Bizarre ! Maman la tenait tout le temps fermée, en principe, exprès pour empêcher les voleurs et les méchants d'entrer. Et là, justement maintenant...

SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 9 : Sex, drugs and rock n roll

section 3 sur 27
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Tags : mort, angoisse, vieille, cauchemar, raison
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#Posté le lundi 03 avril 2017 05:21

ELLES VINRENT LE PARLER D'UN MONSTRE

«        Ça t'est jamais arrivé de rêver que t'étais poursuivie par un monstre ? Alors, tu cours, tu cours mais plus tu avances, plus tes pieds s'enfoncent dans le sol et tu as du mal à les soulever. Alors, tu cours au ralenti et le monstre est juste derrière toi, prêt à t'attraper. Alors, tu voudrais crier, appeler au secours mais aucun son ne sort de ta gorge. Ça t'est jamais arrivé ?

-        Ben non, jamais. Pourquoi, ça aurait dû ?

-        Euh, non mais, toutes les deux, on a fait exactement ce même cauchemar, quand on était petites. Alors, on se demandait si toi aussi.   »

me dirent Maman et Nani, un soir, avant d'aller me coucher. Charmant !

«        On t'a pas dit ça pour te faire peur. Tu veux dormir dans la chambre à Nani ?

-        Non, non. Ça va. J'me sens pas avoir peur mais y a un truc qui me paraît bizarre, dans votre histoire : si on est tout seul dans ses rêves, à quoi ça sert d'appeler au secours ?...   »

En ce temps-là, quand quelqu'un mourait, la personne avec qui il était marié était condamnée à porter le deuil tout le reste de sa vie. C'est pour ça qu'on voyait tout le temps plein de vieux et de vieilles tous de noir vêtus. Drôle de spectacle ! On ne pouvait pas faire un pas dans la rue sans que la mort se rappelât ainsi au souvenir du vivant.

Il y avait une locataire comme ça, dans l'immeuble, au premier étage. Elle me faisait penser à la vieille dame de Babar : une petite vieille gentille, longiligne, avec des habits noirs et un chignon blanc.

Une nuit, je rêvai d'elle.

Elle était désemparée : « il » allait bientôt venir la chercher. Il avait déjà emporté son mari. C'était lui aussi qui avait emporté mon Pépère.

«        Pépère a pas été assassiné. Il est mort parce qu'il était vieux.   »

objectai-je.

La vieille dame me demanda de l'écouter sans l'interrompre. Elle avait l'air si affolé qu'on aurait dit qu'elle était dans un cauchemar. Alors que moi, ça allait : je ne sentais aucune impression de cauchemar dans mon rêve.

Elle admit que Pépère n'avait pas été assassiné... au sens où l'entendent les mortels. « Il » est un monstre terrible qui emporte les êtres vivants de cette terre dans le monde invisible ; une puissance surnaturelle qu'elle ne voulait pas nommer. Il avait déjà emporté son mari. C'était lui aussi qui avait emporté mon Pépère. Son tour – à elle - était pour bientôt. Elle le savait.

Elle ne pouvait pas lui échapper parce qu'elle avait commis le mal toute sa vie. Pourtant, elle était gentille. Toute sa vie, elle avait voulu faire le bien. Toute sa vie, elle avait accepté de nombreux sacrifices au nom de ce qu'elle avait cru être le bien mais elle s'était trompée. Elle s'était trompée parce que, toute sa vie, « il » l'avait aveuglée pour lui faire confondre le bien et le mal.

SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 9 : Sex, drugs and rock n roll

section 2 sur 27
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#Posté le lundi 27 mars 2017 12:34

LA DERNIÈRE IMAGE

Le monstre aux trois apparences s'arrêta dans son élan et se tint devant moi, sans me toucher.

Passé l'effet de surprise, il répéta avec confiance son argument habituel :

«        C'est mon c½ur qui bat.

-        Eh ben... laisse-le à la maison, ton c½ur qui bat ! Enlève-le avant de te présenter devant moi !

-        J'peux pas. Si le singe meurt, l'ange retourne au ciel, loin de toi. Le singe a prêté son corps à l'ange pour lui permettre de marcher sur la terre au-devant de toi et avec toi. Il est gentil. S'il fait des bêtises, gronde-le mais aime-le ! C'est mon c½ur qui bat pour toi.   »

A ce moment-là, il se passa... rien du tout. C'était à moi de parler mais le rêve ne raconta pas que je disse quoique ce soit. Le nuage qui nous entourait était tant silencieux qu'on aurait entendu une puce sauter. Bien que je fusse dans un rêve, c'était moi toute seule qui devais réfléchir et décider de ma réponse, sans me réveiller.

«        Bon d'accord, dis-je. Tu peux garder le singe mais enlève le hérisson !

-        Le hérisson ?

-        Ben, oui : tes longs poils durs et piquants, c'est pas le singe, c'est le hérisson. C'est ça qui me fait mal quand tu me sers le cou avec ton bras.   »

Le monstre tendit les bras devant lui pour regarder ses poils piquants et se parla à lui-même à voix haute, genre :

«        Tient ! C'est toujours là, ça ? Ça fait pas partie de ce rêve, en principe. C'était dans mon cauchemar... je me souviens : c'est la protection que je m'étais inventé contre le vieux monstre. Ha ! Ha ! Ça m'a suivi jusqu'ici ? C'est marrant !   »

Relevant les yeux vers moi, il hocha la tête avec un sourire amusé et me répondit :

«        Oui, ça, j'veux bien l'enlever. Avec toi, j'en ai pas besoin.   »

Il se défit de son hérisson comme d'une panoplie de déguisement qu'il laissa tomber par terre.

Marchant tous deux côte à côte, nous allâmes jusque derrière le donjon de l'école des garçons, à l'abri des regards.

Je me retrouvai ainsi seule avec le monstre derrière le donjon mais je n'avais pas beaucoup peur, d'autant qu'il avait bien voulu se défaire pour moi d'une de ses apparences, la plus monstrueuse des trois : l'agressivité.

Nous ne restâmes pas longtemps seuls : ma maîtresse (du cours préparatoire) vint voir derrière le donjon ce qui s'y tramait. Ça m'a fait peur ! Pas pour moi...

Ma maîtresse du cours préparatoire, elle était toujours gentille avec nous, les filles. Par contre, avec les garçons, rien que dans la réalité, elle était drôlement sévère. Alors, dans un rêve, où les peurs sont amplifiées par l'irrationnel, un adulte sévère à vite fait de devenir un monstre cauchemardesque.

Le hérisson ! Le garçon venait juste de se séparer de ce bouclier - pour me faire plaisir - parce qu'il se croyait à l'abri de ses cauchemars. Plus rien ne recouvrait ni ne protégeait son vulgaire corps de singe.

«        Et si la maîtresse s'aperçoit que le garçon a un corps de singe !   »

Voilà ce qui me traversa l'esprit quand ma maîtresse (du cours préparatoire) vint jeter un regard derrière le donjon. Alors, vite ! Je me mis face à elle, devant le garçon, pour qu'elle ne le vît pas.

Une autre nuit, mon rêve revint, celui du garçon au corps de singe qui était avec moi derrière le donjon de l'école des garçons, et je le pressai de remettre sa cuirasse, avant que n'apparussent ses monstres de cauchemar.

«        On sait jamais  !   »

Il ramassa à mes pieds et réajusta à ses poignets de larges bandes de cuir serties de pointes d'acier. A mes yeux, il redevint le monstre aux trois apparences garçon-singe-hérisson ; et je l'acceptai ainsi.

Il leva le poing, l'ouvrit, me montra la paume de sa main et me dit d'un ton grave :

«        Regarde ma main ! Elle a pas de piquants. Elle est douce. Elle est pour toi.   »

Il posa sa main sur ma joue en me regardant profondément dans les yeux.

Ce fut la dernière image du rêve, celle pour laquelle il était venu. Cette histoire n'eut plus jamais ni suite ni modification.

Je ne te prends pas trop la tête avec mes rêves ? Nan parce que j'en ai un autre à te raconter.

SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 9 : Sex, drugs and rock n roll

section 1 sur 27
http://lappeldelahordelivre.blogspot.fr/2010/09/chapitre-9.html#image

Tags : monstre, rêve, garçon, histoire, enfance
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#Posté le samedi 21 janvier 2017 15:22

LE NUAGE À MA RESCOUSSE

Le lendemain soir, j'allai me coucher dans mon lit qui était dans ma chambre. L'idée de Nani me paraissait un jeu amusant.

Une fois couchée, les yeux fermés, j'imaginai le décor ; j'imaginai que j'y étais et que je me transportais dans ce fameux nuage, là-haut, entre le gymnase et le donjon (si tant est qu'il y eût un donjon dans l'école des garçons). J'imaginai vaguement que j'y vis les filles de Courbevoie et que je leur dis :

«       Il faut enlever la phrase : « tue le singe ».   »

C'était un peu succinct. Après avoir laissé vadrouillé mes pensées sur deux ou trois idées quelconques qui me passaient par la tête, je recommençai à imaginer l'histoire - à partir du moment où je montais dans le nuage - un peu plus précisément pour essayer de m'en convaincre (pour de faux : c'est un jeu d'enfant).

Il en fut ainsi plusieurs fois, jusqu'à ce que je glissasse dans un demi-sommeil. A partir de là, mon imagination devint plus riche. Aux détails que je construisais mentalement s'en ajoutèrent spontanément d'autres que ma volonté n'avait pas conçus. Je me laissai prendre au jeu de cette interaction conscient-subconscient.

Arrivant dans le nuage, je trouvai les filles endormies, inattentives. Je les secouai un peu et ça les fit râler. Alors, j'expliquai que c'était Nani qui m'avait envoyée parce qu'elle n'aimait pas la phrase : « tue le singe » et qu'elle voulait qu'on la changeât.

«       Tue le singe ?   »

répétèrent-elles en émergeant.

En fait, si elles n'avaient jamais réagi à cette phrase, c'est parce qu'elles ne l'avaient pas entendue ou qu'elles n'y avaient pas fait gaffe. D'autres avaient entendu mais - comme les premières, autour, ne réagissaient pas - elles s'étaient dit que ça ne devait pas être bien grave.

En y réfléchissant, les filles trouvèrent que si, c'était grave et qu'il fallait changer le scénario. Une fille proposa une phrase qui me parut débile mais je n'avais pas la loi : ce n'était même pas moi qui avais réagi à la phrase « tue le singe », j'avais seulement été envoyée.

«       Alors !...   »

dirent des filles.

Ce n'était pas le moment de se chamailler. Il fallait nous unir, unir nos pouvoirs. Certaines filles parlèrent même d'appeler les maîtresses à la rescousse. Cela ne me parut pas une bonne idée.

Un brouhaha se fit entendre derrière les filles. C'étaient des grandes de Courbevoie, des grandes s½urs qui venaient se joindre à nous. Du coup, je voulus voir Nani, voir si c'était possible qu'elle fût dans mon rêve pour de vrai...

Je rêvai que j'étais debout, les pieds par terre mais on aurait dit que le nuage était descendu avec moi sur le sol. Je n'y voyais rien, hormis une silhouette qui avançait dans le brouillard.

L'image du monstre aux trois apparences devint plus distincte au fur et à mesure qu'il approchait. Il marchait à ma rencontre, d'un pas normal et calme, n'inspirant aucune méfiance. Néanmoins, je l'observais bien attentivement, les bras croisés, sans perdre mon sang-froid.

Je vis se dessiner sur son doux visage un petit sourire en coin. Cela voulait dire qu'il s'entendait avec son singe pour me sauter dessus comme un sauvage.

Avant qu'il n'eût le temps de bondir, je pointai vers lui un doigt accusateur et feignis la sévérité en clamant :

Les animaux domestiques sont interdits à l'école !   »

SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 8 : Rock n roll et bonnes m½urs

section 13 sur 13
http://lappeldelahordelivre.blogspot.fr/2010/09/chapitre-8.html#nuage
Tags : rêve, imagination, tentative, sommeil, histoire
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#Posté le vendredi 13 janvier 2017 12:58

LES MOTS DE TOUT LE MONDE

-         J'peux pas changer. C'est la phrase qu'est comme ça. Tout l'monde dit ça.

-         Tout l'monde ?

-         Ben... oui... je sais pas. Ça me fait penser à la phrase : « Va-t'en ! T'es pas ma copine. » C'est tout le monde qui dit exactement la même phrase. Je le savais. Je l'avais rêvé.  »

C'était lors d'un de mes premiers jours à la grande école. Dans la cour de récréation, toutes les filles vers qui j'étais allée, pour m'en faire des copines, m avaient chassée en me disant :

«       Va-t'en ! T'es pas ma copine.   »

Toutes avaient dit exactement ces mots-là, exactement sur le même ton. C'était bizarre, quand même !

Hé, ben ! La nuit précédente, je l'avais rêvé : j'avais rêvé d'un méchant monsieur qui me disait qu'il m'empêcherait de me faire des amies en mettant la même phrase dans la bouche de toutes les filles vers qui j'irais.

«       Tu trouves pas ça bizarre ? Nani ! J'ai peur. T'es sûre que chuis bien toute seule, dans mes rêves ? Si t'es capable de maîtriser les rêves, viens dans le mien ! Me laisse pas toute seule !

-         P'têt que j'y suis d'jà, dans ton rêve. Je me souviens qu'au début, tu m'avais dit qu'toutes les filles de Courbevoie étaient dans ton rêve mais que tu les voyais pas parce qu'elles étaient cachées dans un nuage. Alors, on peut considérer que j'y suis aussi.

-         Mais non, pas toi. J'parlais seulement des filles qui sont à l'école, à Courbevoie.

-         Moi aussi, chuis à l'école à Courbevoie.

-         Mais toi, t'es grande. T'es au lycée.

-         Ecoute ! J'te propose une chose. J'chais pas si ça va marcher. J'ai pas la prétention de maîtriser les rêves mais ça coûte rien d'essayer.

-         Qu'est-ce que c'est ?

-         Dans ton rêve (dans ton imagination), « tue le singe » est la phrase que tout le monde dit donc c'est ensemble qu'il faut la changer. Demain soir - si tu dors dans ta chambre - avant de t'endormir, imagine-toi que tu montes dans le nuage et que tu demandes aux filles de Courbevoie d'unir leurs pouvoirs pour modifier le passage du rêve où (tout le monde) dit : « tue le singe ». Pense à toutes les filles de Courbevoie que tu connais ! Moi, j'en ferai autant de mon côté : je me coucherai de bonne heure et, avant de m'endormir, je m'imaginerai appeler toutes les filles de Courbevoie que je connais pour leur demander de se joindre à vous.

-         Et si ça marche pas ?

-         On aura rien perdu à essayer.

-         Et pourquoi on essayerait pas d'abord avec la phrase « Va-t'en : T'es pas ma copine » ?

Tu fais c'que tu veux. Moi, je me concentrerai sur la phrase : « Tue le singe ». C'est celle-là qui me gêne le plus.  »

SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 8 : Rock n roll et bonnes m½urs

section 12 sur 13
http://lappeldelahordelivre.blogspot.fr/2010/09/chapitre-8.html#monde
Tags : impuissance, tristesse, solitude, union, priorité
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#Posté le samedi 07 janvier 2017 04:25

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