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L'appel de la horde

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Angelique-Andthehord

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Au nom du rock n roll qui nous unit !
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Angelique-Andthehord

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VOICI LA CLEF

Mon pauvre papa ! Il avait l'air tout contrarié. Pour le consoler et lui montrer qu'il ne fallait pas qu'il s'en fît, je revins sur un détail du formulaire :

«        La phrase 4 de mon rêve, elle peut pas marcher toute seule ; elle est liée à la 5 : il a fallu que j'écrive « je dois finir la phrase 4 » en 5 avant de pouvoir écrire « je suis empoisonnée » en 4. Après, quand j'ai eu rempli la phrase 4, j'ai regardé la phrase 5 pour voir si elle s'était effacée (ça s's'rait pu puisque c'était un rêve). Eh, ben ! Non : c'était toujours écrit « je dois finir la phrase 4 ». Ça veut dire qu'elle est toujours pas finie donc l'empoisonnement n'est qu'une solution provisoire, pour repousser le loup en attendant d'avoir autre chose.

-        Et qu'est-ce que ce s'rait, autre chose ?

-        Je sais pas, moi... « C'est trop tard » ( 4 - le loup voudrait bien me manger, mais... c'est trop tard ).   »

Oui parce qu'il y a un détail mystérieux qui m'avait toujours frappé, dans l'histoire de la chèvre de monsieur Seguin.

Au début, monsieur Seguin a peur de la montagne parce qu'il la croit hantée par un loup. Allant s'y promener quand même, la chèvre trouve cette montagne bien paisible ; tout au long de la journée, elle n'y rencontre que des animaux gentils qui, apparemment, sont habitués à y vivre en toute tranquillité. C'est seulement quand le soir tombe que tous les animaux fuient la montagne et vont se réfugier dans leurs maisons. On dirait qu'ils savent que le prédateur de cette montagne ne vit que la nuit.

Effectivement, sitôt la nuit tombée, la chèvre rencontre le loup.

Quand le jour se lève enfin, ça veut dire que le combat est terminé. Le loup n'a rien mangé de toute la nuit, il n'a plus de force. C'est trop tard, il a perdu. Il n'a plus le pouvoir de combattre, il doit disparaître. En conséquence, la chèvre n'a plus qu'une seule chose à faire pour remporter la victoire : partir ; redescendre vers les prairies où elle était la veille, où elle pourra se reposer et soigner ses blessures. Au lieu de ça, elle se couche. Elle s'offre au loup. Pourquoi ?

C'est pour ça que moi, je n'avais jamais aimé l'histoire de la chèvre de monsieur Seguin.

Selon mon père, compte tenu de tout ce que je venais de dire, la clef du mystère était évidente :l'herbe des cigarettes que j'allais fumer quand je serais grande s'appellerait marihuana.

Si cette herbe est appelée drogue et est pourchassée, c'est parce qu'elle dérange les loups... et parce que ce sont les loups qui règnent de par le monde... parce que la chèvre rousse n'est pas encore venue les déloger... parce que le loup sait que la chèvre de monsieur Seguin aime l'herbe...

Toujours selon mon père, il faut quand même considérer que c'est son herbe qui conduit la chèvre à sa perte. Quand le jour se lève, il ne lui reste plus, pour remporter la victoire, qu'à se détourner ; à partir loin du loup... et de l'herbe. C'est ce qu'elle n'arrive pas à faire. Elle reste accrochée à son herbe qu'elle aime tant et renonce à la victoire.

L'herbe magique que le bon Dieu avait mise sous ses pieds pour l'aider à tenir debout, elle s'est couchée dessus !

SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 9 : Sex, drugs and rock n roll

section 24 sur 27
http://lappeldelahordelivre.blogspot.fr/2010/09/chapitre-9.html#clef
Tags : Papa, poison, rêve, analyse, loup
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#Posté le lundi 30 octobre 2017 03:54

A MA SAUCE EMPOISONNÉE

Toutes les phrases étaient construites comme l'exemple, à savoir : une affirmation, une virgule, une conjonction et trois petits points. Si la phrase de l'exemple racontait mon cauchemar, les autres phrases ne racontaient que des histoires de loup. Comme par hasard !

En particulier, il y avait la phrase 4 qui disait :

4 - Le loup voudrait bien me manger, mais...

Mais... ? Mais ... ? « mais ça s'peut pas » ? Non ! Cet argument a déjà rendu l'âme. Mais... quoi ? « mais il existe pas » ? Ben si : les loups, ça existe ; « Mais je suis... » ça s'rait p't-êt' pas prudent.

Ne sachant que répondre, je jetai un ½il sur la cinquième et dernière phrase :

5 - Il faut rendre le formulaire, pourtant...

Je levai les yeux et vis Monsieur le Directeur qui venait ramasser les copies. Je me mis à paniquer : si je ne remplissais pas la phrase 4, j'étais fichue. Ça me fit exactement le même effet que quand la maîtresse venait ramasser les copies, que je n'avais pas répondu aux questions parce que je n'avais pas appris ma leçon et que j'avais peur d'être punie.

Comme à l'école en pareil cas, je me fiai à mon intuition pour remplir les blancs et complétai précipitamment :

5 - Il faut rendre le formulaire, pourtant... je dois finir la phrase 4.

4 - Le loup voudrait bien me manger, mais... je suis empoisonnée !

Monsieur le Directeur ramassa ma feuille sans la regarder.

En plus, il m'avait fait dépêcher pour rien parce qu'après, il n'y avait rien à faire.

À la longue, ça commençait à devenir ennuyeux.

J'étais assise à ma petite table, à la gauche de Monsieur le Directeur, tournée vers lui. Il était assis à son grand bureau, le nez en l'air. Qu'est-ce qu'on attendait ? Je baissai la tête et regardai mes mains posées sur la table. Quel ennui ! C'était bien la première fois de ma vie que je rêvais que je m'ennuyais.

Je repensai au formulaire et me fis la réflexion selon laquelle « s'empoisonner », au sens figuré, est synonyme de « s'ennuyer ». Je m'empoisonnais, donc, à force d'ennui.

Tout ce que je voyais, devant moi, c'était Monsieur le Directeur, bien tranquille, qui m'obligeait à rester assise à côté de lui et me laissait m'ennuyer sans s'occuper de moi. À la longue, la colère commença à me gagner et quelques petites phrases piquantes sortirent de ma bouche, par-ci, par-là.

Au début, Monsieur le Directeur fit celui qui n'entendait pas mais je savais y faire pour agacer un adulte. À la longue, il commença à soupirer, puis à me répondre. Ainsi débuta le long combat de la chèvre contre le loup.

Ce fut un combat gentil, correct et poli qui avait tendance, finalement, à m'amuser et à exaspérer notre pauvre Monsieur le Directeur, qui jamais ne me grondait.

SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 9 : Sex, drugs and rock n roll

section 21 sur 27
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Tags : écrire, réplique, devoir, école, rêve
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#Posté le mardi 19 septembre 2017 03:34

MONSIEUR LE DIRECTEUR

C'était souvent, la nuit, que je rêvais de Monsieur le Directeur. Il était gentil mais il était obnubilé par ses histoires de loups. C'était lassant.

A chaque fois que je le rencontrais dans mes rêves, il me demandait qui j'étais. Alors moi, à chaque fois, je lui répondais :

«        Chuis Angélique. »

Ça l'exaspérait. A chaque fois, il me disait :

«        Je te dis toujours que tu dois répondre : « je suis la chèvre rousse ».

-        Mais vous me dites toujours que je dois dire la vérité. La vérité, c'est que chuis Angélique et que chuis châtain. Vous voyez bien qu'chuis pas rousse.

-        Tu comprends vraiment rien. Les symboles ! Il faut interpréter les symboles.

-        Mais oui, j'comprends mais j'en ai marre, à la fin. J'veux jouer à aut'chose, maintenant.

-        C'est un travail !   »

Ce qui est bien, quand on dort, c'est de se rappeler qu'on est dans un rêve et que, par conséquent, on a tous les droits. On est libre. M'en rappelant, je tournai les talons et me dirigeai vers la porte de sortie pour partir vers de nouvelles aventures.

«        Où tu vas, comme ça ? me demanda Monsieur le Directeur.

-        Ben ! Ça s'voit pas ? J'm'en vais.   »

Alors que j'étais sur le point d'ouvrir la porte, il m'attrapa par les vêtements, me ramena près de lui et me dit :

«        Dehors, il y a le loup.

-        Ben, alors ! Quand est-ce que je pourrai partir ?

-        Quand tu auras fini ton travail... Tient ! A propos : tu sais lire et écrire, tu as dit ? Alors, remplis-moi ce formulaire !   »

Il me fit asseoir devant un bureau, sur lequel il posa une feuille et un stylo. Bizarre ! Quelques phrases étaient commencées et il fallait les compléter.

«        Tu peux écrire tout ce que tu veux, tout ce qui te passe par la tête, à condition que ce soit cohérent.

-        Fastoche !

-        Et surtout, prends-les bien dans l'ordre !   »

Je posai mes yeux sur la feuille et y vis des écritures, comme dans la réalité ; de vraies écritures déchiffrables. Bizarre ! Bizarre !

La première phrase était déjà remplie, à titre d'exemple et je pus lire :

C'est moi qui doit gagner, sinon...

-> C'est moi qui doit gagner, sinon... ça s'peut pas.

Oui, oui, avec l'apostrophe. C'était mon cauchemar que j'étais en train de lire dans un rêve.  Bizarre autant qu'étrange !

Monsieur le Directeur me donnait-il cette lecture pour me rappeler son importance ? Je me souvins, en effet, qu'au début de mon cauchemar, je n'avais pas arrêté de me répéter : « ça s'peut pas ; ça s'peut pas ». C'était très intelligent de ma part de m'être dit ça pour me donner la force mentale d'empêcher l'apparition de choses affreuses et irréelles. Cependant, quand il ajouta ses mots devant les miens, Monsieur le Directeur me donna une force bien supérieure.

Ça me faisait le même effet que l'école qui transformait en ciment le petit sable de mon être et moi, pendant ce temps-là, je m'édifiais solidement.

Je levai le doigt et attendis d'être interrogée.

Quand Monsieur le Directeur me vit, il me dit sèchement :

«        Qu'est-ce que tu fais comme ça ? On n'est pas à l'école. Si t'as quelque chose à dire, tu le dis.   »

Je pointai mon doigt sous la phrase et ouvris la bouche pour parler mais il m'interrompit d'un ton sec :

«        Qu'est-ce qu'y a ? C'est pas ta réponse ?

-        Ben, si...

-        Alors, il n'y a pas d'erreur : ce formulaire est bien le tien. Maintenant, on a assez perdu de temps avec ça. Dépêche-toi de le remplir ! On va pas y passer la journée.

-        On est la nuit !   »

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1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 9 : Sex, drugs and rock n roll

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#Posté le mardi 12 septembre 2017 13:39

LE PASSAGE BLEUTÉ

«        Le tunnel ! Le voilà !   »

me dis-je en l'apercevant.

Je ne sais pas si on peut vraiment appeler ça un tunnel ou plutôt une porte. Une porte ? Ça ressemblait davantage à... un courant d'air... bleuté. Je ne saurais le définir précisément mais ce qui est sûr, c'est que quand je le vis s'ouvrir devant moi, je le reconnus comme étant le truc qui apparaissait tout le temps, dans mes cauchemars, et qui me permettait de migrer subitement vers d'autres mondes plus paisibles. Quels mondes ? Aucun souvenir mais... plus paisibles. D'ordinaire, dès que je voyais ce machin au milieu d'un cauchemar, je me précipitais sans me poser tant de questions.

Je fonçai droit vers cette issue providentielle, tout en considérant que je ne pouvais pas quitter la scène et laisser le garçon seul avec le monstre : il était trop peureux et pas assez intelligent pour pouvoir le combattre ; moi seule en étais capable. J'eus une idée astucieuse et téméraire :

«        Je vous ai battu sur votre terrain. Essayez de m'affronter sur le mien !   »

suggérai-je au monstre juste avant de me m'engouffrer dans le tunnel.

Je me trouvai très maligne, sur ce coup-là ! Si je franchissais la ligne d'arrivée avant le monstre, ça voulait dire que c'était moi qui avais gagné la course. Pourtant, si le garçon - qui me suivait dans la liste des victimes du monstre - en venait à devoir le combattre, ça voulait dire que j'étais déjà vaincue. En somme, si je quittais la partie à la fin de cette première manche, sans offrir sa revanche à l'adversaire, j'étais déclarée perdante par forfait.

Je ne sais pas d'où m'étaient venues toutes ces notions parce que, moi, je n'étais pas d'une nature sportive. En tout cas, cela ne me parut pas bien risqué de lancer un défi pareil à ce terrible monstre : parce que mon terrain, c'est la réalité et un monstre de cauchemar, ça ne peut pas exister dans la réalité. Et même si ça pouvait exister, tel un fantôme, une ombre, ça ne pourrait pas me toucher ni même me retrouver ; ça ne pourrait ni me troubler ni m'atteindre. « Il » n'est rien, pour de vrai.

Traversant, en courant, le tunnel (ou le labyrinthe où je ne sais quoi), il s'avéra que le monstre était toujours à un mètre derrière moi. Il s'était laissé prendre au piège et je cru pouvoir l'égarer dans l'immensité de mes mondes oniriques quand, tout à coup, je me retrouvai brusquement projetée là où débouchait toujours le tunnel (le toboggan !), lorsqu'il m'apparaissait dans un cauchemar et que je l'empruntais : dans mon lit. J'étais allongée sur le dos.

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1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 9 : Sex, drugs and rock n roll

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Tags : description, cauchemar, rêve, défi, monstre
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#Posté le mardi 30 mai 2017 06:50

LE SPECTATEUR DE LA MONTAGNE

Et puis, je me dis que puisque c'était un rêve et qu'on est tout seul dans ses rêves, il n'y avait pas de monstre, pour de vrai ; qu'il n'y avait rien du tout et qu'il suffisait que je m'en convainquisse pour que le cauchemar s'effaçât.

«        Feinte classique mais inefficace, répondit le monstre. Tu n'es pas seule « dans » tes rêves, tu es seule « avec » tes rêves. Réfléchis ! »

Quoi ? Mais quand est-ce qu'il allait s'arrêter, ce cauchemar ! Et je courais, courais...

Je me remémorai l'air perplexe de ma mère et de ma grande s½ur quand - dans la réalité - je leur avais demandé à quoi ça sert, dans la mesure où on est tout seul dans ses rêves, d'y appeler au secours. Parce que, ma mère et ma grande s½ur, elles m'avaient raconté que, aussi bien l'une que l'autre, dans leur cauchemar d'enfance, se voyant poursuivies par le monstre dans les sables mouvants, elles avaient voulu appeler au secours mais aucun son n'avait pu sortir de leur gorge.

Moi, c'est marrant, mais depuis le temps que le monstre me poursuivait, ça ne m'était même pas venu à l'esprit d'essayer de crier au secours. Il faut dire que ça ne servait à rien, puisque, dans ce cauchemar, j'étais la dernière survivante de l'immeuble. Néanmoins, il me semblait que, moi, ma gorge n'était pas plus prisonnière que mes pieds et que si je voulais crier au secours, le monstre ne pourrait pas m'en empêcher.

Du coup, j'ouvris la bouche et émis un éclatant :

«        Au secours !   »

En réponse, un garçon apparut de derrière la chaîne de montagnes qui est située du côté où le soleil se lève... à moins que ce ne soit du côté où le soleil se couche... ou peut-être ni l'un ni l'autre... je n'en savais rien, moi ! J'étais nulle en géographie, de toute façon.

Non, je dis ça parce que je vis la tête du garçon s'élever au-dessus des montagnes. En plus, avec ses boucles blondes, on aurait dit le soleil qui poignait. En fait, la chaîne de montagnes, je la vis sur ma gauche, dans la continuité des gradins.

Qu'est-ce qu'il faisait dans mon rêve, celui-là ? Il n'était ni un membre de ma famille ni un locataire de l'immeuble. Qu'avait-il à voir avec mon appel au secours ?

Quand il vit le tableau, le garçon en fut effrayé et me cria :

«        Le laisse pas t'attraper ! Après toi, ce sera mon tour.   »

J'accélérai donc, forte de ce nouveau soutien. J'accélérai, donc, pour moi, pour...

«        Qui es-tu ?    »

demandai-je.

Le garçon me répondit d'un hochement de tête, signifiant qu'il ne savait pas plus que moi quel lien nous unissait ; pourquoi mon appel au secours l'avait atteint ; pourquoi il surgissait en spectateur de mon cauchemar ; pourquoi il était celui qui me suivait sur la liste des victimes du monstre, ce qui faisait de moi son bouclier et de lui mon supporter. Qui était-il vis-à-vis de moi, ce garçon inconnu qui vivait de l'autre côté de la montagne ?

SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 9 : Sex, drugs and rock n roll

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Tags : rêve, raison, fuite, peur, renfort
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#Posté le samedi 06 mai 2017 07:57

LA DERNIÈRE IMAGE

Le monstre aux trois apparences s'arrêta dans son élan et se tint devant moi, sans me toucher.

Passé l'effet de surprise, il répéta avec confiance son argument habituel :

«        C'est mon c½ur qui bat.

-        Eh ben... laisse-le à la maison, ton c½ur qui bat ! Enlève-le avant de te présenter devant moi !

-        J'peux pas. Si le singe meurt, l'ange retourne au ciel, loin de toi. Le singe a prêté son corps à l'ange pour lui permettre de marcher sur la terre au-devant de toi et avec toi. Il est gentil. S'il fait des bêtises, gronde-le mais aime-le ! C'est mon c½ur qui bat pour toi.   »

A ce moment-là, il se passa... rien du tout. C'était à moi de parler mais le rêve ne raconta pas que je disse quoique ce soit. Le nuage qui nous entourait était tant silencieux qu'on aurait entendu une puce sauter. Bien que je fusse dans un rêve, c'était moi toute seule qui devais réfléchir et décider de ma réponse, sans me réveiller.

«        Bon d'accord, dis-je. Tu peux garder le singe mais enlève le hérisson !

-        Le hérisson ?

-        Ben, oui : tes longs poils durs et piquants, c'est pas le singe, c'est le hérisson. C'est ça qui me fait mal quand tu me sers le cou avec ton bras.   »

Le monstre tendit les bras devant lui pour regarder ses poils piquants et se parla à lui-même à voix haute, genre :

«        Tient ! C'est toujours là, ça ? Ça fait pas partie de ce rêve, en principe. C'était dans mon cauchemar... je me souviens : c'est la protection que je m'étais inventé contre le vieux monstre. Ha ! Ha ! Ça m'a suivi jusqu'ici ? C'est marrant !   »

Relevant les yeux vers moi, il hocha la tête avec un sourire amusé et me répondit :

«        Oui, ça, j'veux bien l'enlever. Avec toi, j'en ai pas besoin.   »

Il se défit de son hérisson comme d'une panoplie de déguisement qu'il laissa tomber par terre.

Marchant tous deux côte à côte, nous allâmes jusque derrière le donjon de l'école des garçons, à l'abri des regards.

Je me retrouvai ainsi seule avec le monstre derrière le donjon mais je n'avais pas beaucoup peur, d'autant qu'il avait bien voulu se défaire pour moi d'une de ses apparences, la plus monstrueuse des trois : l'agressivité.

Nous ne restâmes pas longtemps seuls : ma maîtresse (du cours préparatoire) vint voir derrière le donjon ce qui s'y tramait. Ça m'a fait peur ! Pas pour moi...

Ma maîtresse du cours préparatoire, elle était toujours gentille avec nous, les filles. Par contre, avec les garçons, rien que dans la réalité, elle était drôlement sévère. Alors, dans un rêve, où les peurs sont amplifiées par l'irrationnel, un adulte sévère à vite fait de devenir un monstre cauchemardesque.

Le hérisson ! Le garçon venait juste de se séparer de ce bouclier - pour me faire plaisir - parce qu'il se croyait à l'abri de ses cauchemars. Plus rien ne recouvrait ni ne protégeait son vulgaire corps de singe.

«        Et si la maîtresse s'aperçoit que le garçon a un corps de singe !   »

Voilà ce qui me traversa l'esprit quand ma maîtresse (du cours préparatoire) vint jeter un regard derrière le donjon. Alors, vite ! Je me mis face à elle, devant le garçon, pour qu'elle ne le vît pas.

Une autre nuit, mon rêve revint, celui du garçon au corps de singe qui était avec moi derrière le donjon de l'école des garçons, et je le pressai de remettre sa cuirasse, avant que n'apparussent ses monstres de cauchemar.

«        On sait jamais  !   »

Il ramassa à mes pieds et réajusta à ses poignets de larges bandes de cuir serties de pointes d'acier. A mes yeux, il redevint le monstre aux trois apparences garçon-singe-hérisson ; et je l'acceptai ainsi.

Il leva le poing, l'ouvrit, me montra la paume de sa main et me dit d'un ton grave :

«        Regarde ma main ! Elle a pas de piquants. Elle est douce. Elle est pour toi.   »

Il posa sa main sur ma joue en me regardant profondément dans les yeux.

Ce fut la dernière image du rêve, celle pour laquelle il était venu. Cette histoire n'eut plus jamais ni suite ni modification.

Je ne te prends pas trop la tête avec mes rêves ? Nan parce que j'en ai un autre à te raconter.

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Tags : monstre, rêve, garçon, histoire, enfance
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#Posté le samedi 21 janvier 2017 15:22

LE NUAGE À MA RESCOUSSE

Le lendemain soir, j'allai me coucher dans mon lit qui était dans ma chambre. L'idée de Nani me paraissait un jeu amusant.

Une fois couchée, les yeux fermés, j'imaginai le décor ; j'imaginai que j'y étais et que je me transportais dans ce fameux nuage, là-haut, entre le gymnase et le donjon (si tant est qu'il y eût un donjon dans l'école des garçons). J'imaginai vaguement que j'y vis les filles de Courbevoie et que je leur dis :

«       Il faut enlever la phrase : « tue le singe ».   »

C'était un peu succinct. Après avoir laissé vadrouillé mes pensées sur deux ou trois idées quelconques qui me passaient par la tête, je recommençai à imaginer l'histoire - à partir du moment où je montais dans le nuage - un peu plus précisément pour essayer de m'en convaincre (pour de faux : c'est un jeu d'enfant).

Il en fut ainsi plusieurs fois, jusqu'à ce que je glissasse dans un demi-sommeil. A partir de là, mon imagination devint plus riche. Aux détails que je construisais mentalement s'en ajoutèrent spontanément d'autres que ma volonté n'avait pas conçus. Je me laissai prendre au jeu de cette interaction conscient-subconscient.

Arrivant dans le nuage, je trouvai les filles endormies, inattentives. Je les secouai un peu et ça les fit râler. Alors, j'expliquai que c'était Nani qui m'avait envoyée parce qu'elle n'aimait pas la phrase : « tue le singe » et qu'elle voulait qu'on la changeât.

«       Tue le singe ?   »

répétèrent-elles en émergeant.

En fait, si elles n'avaient jamais réagi à cette phrase, c'est parce qu'elles ne l'avaient pas entendue ou qu'elles n'y avaient pas fait gaffe. D'autres avaient entendu mais - comme les premières, autour, ne réagissaient pas - elles s'étaient dit que ça ne devait pas être bien grave.

En y réfléchissant, les filles trouvèrent que si, c'était grave et qu'il fallait changer le scénario. Une fille proposa une phrase qui me parut débile mais je n'avais pas la loi : ce n'était même pas moi qui avais réagi à la phrase « tue le singe », j'avais seulement été envoyée.

«       Alors !...   »

dirent des filles.

Ce n'était pas le moment de se chamailler. Il fallait nous unir, unir nos pouvoirs. Certaines filles parlèrent même d'appeler les maîtresses à la rescousse. Cela ne me parut pas une bonne idée.

Un brouhaha se fit entendre derrière les filles. C'étaient des grandes de Courbevoie, des grandes s½urs qui venaient se joindre à nous. Du coup, je voulus voir Nani, voir si c'était possible qu'elle fût dans mon rêve pour de vrai...

Je rêvai que j'étais debout, les pieds par terre mais on aurait dit que le nuage était descendu avec moi sur le sol. Je n'y voyais rien, hormis une silhouette qui avançait dans le brouillard.

L'image du monstre aux trois apparences devint plus distincte au fur et à mesure qu'il approchait. Il marchait à ma rencontre, d'un pas normal et calme, n'inspirant aucune méfiance. Néanmoins, je l'observais bien attentivement, les bras croisés, sans perdre mon sang-froid.

Je vis se dessiner sur son doux visage un petit sourire en coin. Cela voulait dire qu'il s'entendait avec son singe pour me sauter dessus comme un sauvage.

Avant qu'il n'eût le temps de bondir, je pointai vers lui un doigt accusateur et feignis la sévérité en clamant :

Les animaux domestiques sont interdits à l'école !   »

SEX AND DESTROY un nouveau son rock ?
1ère partie : DATE ET LIEU DE NAISSANCE
chapitre 8 : Rock n roll et bonnes m½urs

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Tags : rêve, imagination, tentative, sommeil, histoire
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#Posté le vendredi 13 janvier 2017 12:58

LE SENS DE LA MAÎTRISE

En réaction à mes paroles, le monstre ria, me lâcha enfin et me dit :

«       D'accord. J'arrête de t'embêter. Viens ! C'que j'ai à t'montrer, c'est plus important.   »

C'est là que le rêve devint incohérent. Toutes les nuits, je rêvai que le monstre aux trois apparences me sautait dessus. Toutes les nuits, je rouspétais :

«       T'avais dit que tu le ferais pus !  »

Toutes les nuits, il se lamentait :

«       C'est pas moi. C'est le singe.

-         Eh, ben ! Tue le singe ! ordonnais-je.

-         J'peux pas : c'est mon c½ur qui bat   » ...

et je me réveillais en plein milieu de la nuit.

Et voilà, c'était pareil toutes les nuits. C'était devenu un rêve qui ne rimait plus à rien, qui ne racontait plus rien... qui s'endormait dans le sommeil de l'inexistence.

On avait essayé. Tant pis !

«       Tu lui demandes de tuer le singe ?   »

Dans la bouche de Nani, on aurait dit que c'était quelque chose de grave.

C'est vrai que je disais de tuer le singe mais ça ne pouvait pas être grave puisque ce n'était qu'un rêve : ça ne risquait pas de tuer un animal pour de vrai. Je ne disais ça que pour faire peur au monstre – comme les grandes personnes quand elles font les gros yeux - pour qu'il comprît qu'il fallait qu'il arrêtât de m'embêter.

«       D'façon, t'as bien dit que, quand je dors, chuis toute seule dans mon lit, toute seule dans mes rêves, tout seule avec mon imagination donc, si je dis de tuer le singe, j'fais de mal à personne. Hein, Nani ?

-         Non, tu ne fais de mal à personne à part à toi-même. Moi, je crois que, quand on dort, il faut s'évertuer à faire de beaux rêves. Sinon, maîtriser ses rêves ne me parait pas avoir beaucoup de sens. Il me semble que, moi, si j'entendais le mot « tuer » dans mes rêves, j'essayerais de l'effacer, de le remplacer.

-         Tu essayerais ? T'es pas sûre d'y arriver ? Moi, j'maîtrise pas mes rêves. Quand je dors, je suis seulement spectatrice. Si mon rêve raconte que je dis : « tue le singe », c'est pas vraiment moi qui le dis, c'est mon rêve. J'peux pas changer.

Ça coûte rien d'essayer.

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Tags : rêve, créature, singe, soeur, sévérité
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#Posté le mardi 20 décembre 2016 10:33

UN RÊVE SANS NOM

-         La question n'est pas de savoir si je pense à lui ou pas. Depuis que je sais que le monstre n'est pas Camille, c'est comme si un invité était parti d'entre le monstre et moi. On peut se permettre des choses qu'on se serait pas permis en présence de Camille.

-         Tu continues pourtant à voir en lui un monstre ?

-         Oui : il a un visage humain et le corps d'un animal donc c'est un monstre. Camille est sorti du rêve, le monstre est resté.   »

Il s'agit d'un rêve que je faisais souvent la nuit. Je ne peux pas dire quand ça avait commencé. Je sais que je m'étais mise à le rêver très fort après l'histoire du gymnase mais il est probable que je l'eusse déjà fait quand j'étais en maternelle. Peut-être même qu'il était encore plus vieux ; peut-être qu'il naquit avec moi.

C'était quand j'étais en maternelle que Nani avait enrichi mon vocabulaire d'un mot nouveau en me demandant :

«       Comment il s'appelle, ton amoureux ?   »

Je n'avais pas compris à quoi elle avait voulu faire allusion. L'amour, je le connaissais. Il était partout : dans la famille, dans le soleil qui se reflétait sur les pierres, dans les yeux des passants, dans les ailes des papillons... Un « amoureux », je n'avais pas la moindre idée de ce que cela pouvait être.

Pressée par l'insistance de Nani, j'avais finalement considéré que le rôle de mon amoureux - tel qu'elle me l'avait décrit - revenait à celui des garçons de ma classe qui s'appelait Camille.

M'en étant convaincue, j'avais associé le Camille à un rêve qui, lui, n'avait pas de nom. Ainsi, dans un premier temps, le concept de l'amoureux de maternelle m'avait aidé à prendre conscience du rêve ; surtout que Camille me faisait beaucoup moins peur que le monstre. Un amoureux, ça me faisait toujours un peu peur parce qu'il s'en faillait de peu qu'il ne blessât mon c½ur. En revanche, le monstre de mes cauchemars me terrifiait bien trop pour que je pusse seulement le regarder en face. Dès lors que Camille était dans le rêve, ça allait mieux.

Petit à petit, je m'étais familiarisée avec ce personnage un peu braque, un peu agité mais pas très méchant. C'était un monstre de cauchemar mais un petit monstre, inoffensif et animé par l'amour.

Il n'empêche qu'à chaque fois, il se jetait sur moi, me serrait le cou et m'écorchait avec ses piquants. Même si je me disais que ce n'était qu'un rêve et que j'avais presque pas peur, son étreinte m'étouffait. Même si rien de rationnel ne le justifiait, j'éprouvais un besoin physique de me réveiller pour respirer, comme si j'avais eu la tête sous l'eau.

A chaque fois, dans le rêve, je lui disais que jamais je ne le suivrais de la sorte, que s'il voulait que je vinsse avec lui derrière le donjon pour me montrer quelque chose – comme il  le prétendait - il fallait qu'il me laissât marcher gentiment à côté de lui, sans me brusquer, sans me bousculer. Il ne m'écoutait jamais, cet abruti !

C'était à l'époque où j'en étais arrivée là de mon rêve que j'avais croisé Camille sur les marches de la poste et que je m'étais rendu compte que son visage n'était pas celui que je voyais dans mon rêve. Lorsque, la nuit, le monstre revint me sauter dessus comme un fou, il m'apparut qu'il n' était pas Camille. Je le regardai différemment et, me débattant sous son étreinte, je criai spontanément :

«       Tu le sais que je te suivrai jamais comme ça. Tu le fais exprès rien que pour serrer ton sale corps de singe mâle contre moi !   »

Je n'aurais jamais osé dire ça à Camille. Ma timidité, elle était restée sur les marches de la poste.

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Tags : rêve, intimité, monstre, s½ur, amoureux
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#Posté le lundi 12 décembre 2016 09:22

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